Tun3r

Tun3r est une machine à radio, un bidulle web 2.0 dont l’intérêt ne saute pas tout de suite aux yeux, mais à y regarder de plus près, c’est à la fois une sorte d’agrégateur de radios sur le web, et également un moteur de recherche qui permet de sélectionner la musique que l’on souhaite écouter.
Un système de curseur permet une navigation rationnelle ou aléatoire. Un outil somme toute sympathique.

tun3r

Intermède, ou sur les quais, ou ailleurs

Les quais

[audio:http://theswedishparrot.com/ftp/Us_And_Them.mp3]

Pink Floyd, une théière bouillante de thé vert et Joan Didion…
Et je pourrais m’endormir…

Joan Didion

D’ailleurs, c’est ce que je vais faire. Quelques jours.

Decksandrumsandrockandroll

Janvier 1998, un événement, l’album des Propellerheads (synonyme de “nerd”).
Un album sorti des flammes des forges de Vulcain, ou plutôt de ses studios d’enregistrement, concocté par deux extra-terrestres, Will White et Alex Gifford, deux DJ très imprégnés de l’univers de James Bond, à tel point que sur leur album, ils rendront un double hommage au personnage de Ian Flemming en mixant le titre de John Barry*, On her majesty’s secret service, composé pour le film du même nom, et en invitant Dame Shirley Bassey, la seule à avoir eu l’insigne honneur de chanter trois génériques de James Bond (Goldfinger, Diamonds Are Forever, et Moonraker) à se produire sur le titre History Repeating.
Decksandrumsandrockandroll est un album sorti de nulle part, que l’on pourrait classer dans une catégorie spéciale “Beat Heavy Electro”. Autre titre marquant, Spybreak, que l’on peut entendre dans le 1er Matrix.

[audio:http://theswedishparrot.com/ftp/Spybreak.mp3]

Decksandrumsandrockandroll

* L’ex-mari de Jane Birkin

Confessions of a burning man

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Il y a quelque chose de fascinant dans cet événement planté en plein milieu du désert, qui part aussi vite qu’il arrive, telle une tempête de sable ne laissant rien d’autre sur son passage que la poussière. Le Burning Man me fascine, et je remercie Pierre-Olivier Labbe de me l’avoir fait découvrir, ainsi que Fabienne de m’avoir fait découvrir Darkhorse. L’univers du Burning Man, c’est une sorte de joyeuse fête hippie poussiéreuse, à mi chemin entre manifestation carnavalesque et manifeste mad maxo Priscillien, et foncièrement décalée avec les icônes polies d’une Amérique qui sourit de toutes ses dents blanches, sans pour autant se montrer dramatico-lyrique, en montrant un visage souriant et joyeux. La notion d’éphémère rend tout ceci inconstant et fragile.
Le burning man, je viens de le découvrir, a fait l’objet d’un documentaire: Confessions of a burning man, dont la musique donne le ton, une musique sensuelle et suave qui nous transporte dans un univers inconnu.

[audio:http://theswedishparrot.com/ftp/Crash_and_Burn_Intro.mp3]

Quelques morceaux de Darkhorse sont disponibles à l’écoute chez Napster, et pour les acheter il faudra passer par Three Sixty Records, un label électro dans lequel on pourra trouver des petites pépites telles que Sr Mandrill ou James Bernard.
Par ailleurs, je ne saurais trop conseiller la lecture du fabuleux livre de Magnus Mills, 3 pour voir le roi, lequel nous plonge dans cette ambiance un peu baba en plein milieu du désert.
Visions multiples du Burning Man en vidéo.
Continue reading “Confessions of a burning man”

Carnets de l’Océan 2 – version images

132 - Paimpol

Seconde partie de mes carnets de l’Océan – avec une majuscule, certains mots ne souffrent pas les petites choses. La première partie s’arrêtait en plein coeur de La Rochelle – et non pas de Nantes.
Seconde fois que je remontais la côté dans ce sens, en passant par les marais de Marans, le Poitevin, de vieux souvenirs douloureux, la pays Nantais et ses vignes, la route à l’ancienne dans un air iodée, une grande ville de bord de mer dans laquelle il n’est pas facile de trouver un restaurant ouvert, même un bar, et ne parlons pas de l’hôtel.
La Rochelle, Nantes et Vannes, parcours presque logique.
En passant par Pontivy et le coeur du pays des Rohan (les nobles, rien à voir avec le Seigneur des Anneaux), puis Corlay et sa route tellement sinueuse et revêche que mon fils a vomi son sandwich sur ses genoux.
Suite et fin de ces carnets.
Pour la version papier, il faudra attendre la fin de la rédaction.
Comme pour l’autre, en musique, de circonstance. Continue reading “Carnets de l’Océan 2 – version images”

Carnets de l'Océan – version images

063 - Coast Guards

Au début, il y avait l’Océan, l’origine de toute chose, un tableau peint à la façon de Courbet dans un grand feu d’artifice coloré et sensuel de mots, l’Océan qui a tant inspiré les écrivains romantiques comme les peintres de la même époque, cet Océan là est dans mon coeur et dans mon corps, et comme disait Borges, je n’ai pas besoin de voir le monde car il est déjà en moi.
Un “déjà” qui n’est pas anodin ni exempt de hasards.
Cet Océan-là, je l’ai rêvé, je l’ai placé derrière mes paupières pour que dès que je ferme les yeux, je puisse le voir s’ébrouer, l’entendre gronder et le sentir vivre comme nulle autre chose sur Terre.
J’entends alors résonner en moi ces mots de Bouvier, auteur de l’impossible qui m’a accompagné tout au long de cet été maussade. Continue reading “Carnets de l'Océan – version images”

Node™ n°3

Pour commencer, je suis allé faire un tour du côté de chez Google Books sur les conseils de Manue, parce qu’il parait – enfin, non, c’est vrai – qu’à présent on peut citer des extraits de livre et les faire s’afficher dans un page en HTML, sous forme de texte ou d’image, ce qui ne manque pas de charme – je pense notamment aux oeuvres de Humboldt que j’adore compulser sur le site ou cette étrange lettre sur l’invention de la boussole. Continue reading “Node™ n°3”