A la recherche du temps dans mes petits endroits oubliés parsemés de petits bouts de papier et d’objets dont il faut finalement toujours se débarrasser sous peine d’en faire des montagnes, au fond d’un tiroir traine une petite boîte d’allumettes qui vient de je ne sais où, je le crois et en la regardant, ses inscriptions en japonais pas une trace de langage connu me reviennent en mémoire des instants de ma vie que j’avais cru oubliés à jamais. Le flux et le reflux me surprennent et m’envahissent comme l’eau de mer au bord de l’estuaire, sa force à lui l’imaginaire me surprend au saut du lit et toque à la porte. Je me demande finalement si cette vie-là était bien la mienne. N’ai-je pas trop rêvé ?
n° 7 L’imaginaire
« You see what I mean » comme une affirmation, ou comme une question, une question qui amène une réponse à l’autre bout du monde, ou plutôt deux questions qui interrogent le monde et par lequel on répond avec l’œil du spectateur au travers de l’objectif. C’est le défi auquel nous nous plions Fabienne et moi, une fois par semaine autour d’un thème choisi d’un commun accord. L’orientation choisie, nous nous faisons la surprise de l’image avec notre personnalité, notre regard, notre sensibilité, pour donner naissance à de nouvelles perspectives qui étonneront certainement autant les visiteurs curieux que les auteurs.
une simple photo aux teintes chaleureuses et aux accents exotiques et nous voilà transportés dans ton imaginaire de baroudeur écumant les mers du sud-est asiatique, fréquentant les bars louches où l’on fume l’opium et caresse des filles de mauvaise vie… 😉
Oui enfin je caresse pas n’importe qui hein parce que bon…
Ca me donne envie d’un resto… Pas vous ?
Mais je crois qu’on a plus le droit de fumer dans les restos…
Et ? Y vas-tu pour fumer ou pour manger ?
Pour boire… Sinon ça passe pas 🙂