Abandoned places… Encore

Ce qui prend la forme de la destruction, l’inexorable dégradation liée à l’abandon par l’Homme a quelque chose de puissant. Non pas de triste, mais d’excessivement puissant et chargé d’une fibre nostalgique et pleine de charme. Les lieux abandonnés témoignent de la vacuité de l’humain face à la nature et prouvent que l’éphémère ne fait pas partie intégrante du passage sur terre, et sont toujours remplis d’objets incongrus, témoins d’un temps qui n’a plus cours. Abandoned places, un blog dédié à l’abandon.

The One by The Five

Vieux fantasme, être le seul client d’un hôtel (partagé avec celui de passer toute une nuit enfermé dans un supermarché, réminiscence d’un souvenir de gamin consistant à se vautrer dans le rayon friandises) et se faire chouchouter dans une immense suite. Après avoir commis le désormais célèbre hôtel The Five, Philippe Vaurs, un jeune propriétaire talentueux et inventif, a lancé le premier hôtel au concept simple : une seule suite. Et quelle suite ! Lisez la suite… (je me répète un peu, là). Imaginée comme un parcours charnel, une invitation à la découverte des sens, cette suite luxueuse mais avant tout tournée vers l’exacerbation de la libido du client est un lieu unique en son genre, que l’on peut expérimenter au cœur de Paris pour la modique somme de 960€ la nuit. Via Buzz2luxe.

One by The Five.
3, rue Flatters,
Paris 75005

Etant donné que ce n’est pas le genre de lieu dans lequel on vient pour un tournoi de bridge, autant ne pas venir (pas à quinze non plus, gardons une certaine mesure).
Ce billet manque sérieusement de femmes nues, j’en suis parfaitement conscient et je m’en excuse.

Des vertus libératoires

Alors voilà, j’étais dans un cafétéria hier soir, dans une grande enseigne dont je tairais le nom. Et je mangeais tranquillement, fatigué, parmi les cris d’enfants et les bruits de plateaux, tout qui concourt au léger frisottement des nerfs dans les plus infimes tréfonds du corps, la chose bestiale qui bouillonne au fond et qui ne demande qu’à sortir ; la meilleure chose à faire dans ces cas-là est d’adopter la tête maussade du cliché bédéesque, de fermer tous les pores de son auguste épiderme et tous les orifices qui nous maintiennent en contact avec la rude réalité extérieure.
De l’autre côté de la salle, j’ai entendu une rumeur s’élever, des voix de femmes haut-perchées et des intonations qui relevaient un fort niveau de tension verbale, qui pour tout dire me laissaient totalement indifférent et dont je ne sais même pas quelle était la teneur. Les voix se sont rapprochées et moi je buvais ma limonade – j’adore la limonade, sans édulcorant. Les femmes s’invectivaient, se lançant des noms d’oiseaux que la morale de ce blog réprouve fortement (pourriture, putain, etc. – mais non je ne l’ai pas dit) et moi, je souriais. Tout à coup, j’ai tapé sur la table et j’ai mis mon grain de sel, plus fort que les autres voix : “BON, EST-CE QU’ON POURRAIT AVOIR UN PEU DE SILENCE ?” (j’ai dit aussi bordel de merde mais c’est parti tout seul). En fait, j’ai gueulé salement fort et j’ai ponctué ma phrase du sourire du plus parfait crétin à l’air satisfait. Je n’ai pas écouté ce qui s’est dit ensuite et j’ai terminé mon verre de limonade – ai-je dit que je raffole de la limonade ? – en me frottant le ventre.
Tout ceci pour dire que ça fait un bien fou de crier un bon coup.

Combinaison Jumbra

Les fils se mêlent et s’entremêlent. J’ai découvert avant de partir en vacances cette petite application (Jumbra) qui permet de combiner les flux de syndication turbinée grâce au Google App Engine. Ainsi on peut centraliser au maximum trente flux de tous horizons (petits soucis apparemment avec Twitter, mais qui cela intéresse encore ?).
Je me suis dit que c’était pour moi l’occasion de syndiquer dans un seul fil mes billets, les commentaires, mes photos sur Flickr ainsi que diverses petites choses à venir, des surprises. Alors si cette petite chose peut vous arranger, attrapez le lien en récupérant le lien à partir de cette image.