Collider

Une ambiance réellement captivante dans un décor de rêve, un site qui allie beauté et harmonie.
Collider, une usine à design de haute qualité et des images envoûtantes.

You see what I mean – Le commencement

Le commencement, symbolisé par une vis sans fin à l’intérieur de laquelle une boule de verre a été insérée. J’ai voulu signifier que le commencement de tout commence par un mouvement, une impulsion que l’on donne à quelque chose pour lui donner la forme que l’on souhaite. Cet objet qui se trouve au-dessus de mon canapé symbolise pour moi ce qui n’a pas de fin, mais qui nécessite forcément de s’en emparer et de lui imprimer une certaine vitesse.

n° 1 Le commencement

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« You see what I mean » comme une affirmation, ou comme une question, une question qui amène une réponse à l’autre bout du monde, ou plutôt deux questions qui interrogent le monde et par lequel on répond avec l’œil du spectateur au travers de l’objectif. C’est le défi auquel nous nous plions Fabienne et moi, une fois par semaine autour d’un thème choisi d’un commun accord. L’orientation choisie, nous nous faisons la surprise de l’image avec notre personnalité, notre regard, notre sensibilité, pour donner naissance à de nouvelles perspectives qui étonneront certainement autant les visiteurs curieux que les auteurs.

Les terres blanches

Hier, nous étions jeudi, j’avais pris cette journée pour passer du temps avec mes grands-parents, le matin aller à Paris avec mon grand-père – je crois que je n’ai jamais passé autant de temps seul avec lui. Nous avons fait un long trajet, en bus d’abord, puis en train, avec une correspondance à Châtelet, et nous avons marché longtemps dans les souterrains de Gare du Nord, rebroussé chemin et enfin nous sommes arrivés. Nous avons passé beaucoup de temps ensemble, et nous avons parlé de tout et de rien, je lui ai posé des questions, j’étais assis à côté de lui, un peu angoissé tout de même et tout s’est très bien passé. Mon pépé. Nous avons plaisanté parce qu’il avait oublié quelques poils avec son rasoir – et je me suis bien marré lorsque rentré chez moi le soir, je me suis regardé dans le miroir de l’ascenseur pour découvrir que j’en avais moi-même oublié deux juste sous le nez… Et puis nous avons fait le même chemin en sens inverse, un long chemin fatigant, et je me suis inquiété pour lui parce que mine de rien, oui c’était long, même moi j’en avais plein les bottes. Dans le bus au retour, contents de nous asseoir et de nous laisser porter, nous avons fait des détours par Chatou, dans le quartier des Terres Blanches.

Les Terres Blanches, je m’en souviens à présent, j’y allais parfois à vélo quand j’étais gamin avec mon copain Thierry, et Pierre aussi, ce n’était que des champs à perte de vue, comme les Sablons et les Petits Chênes aussi et aujourd’hui, tout ceci est dessiné de maisons neuves, d’immeubles en arc-de-cercle, de pavillons placés dans des impasses aux noms saugrenus et dans lesquelles il n’y a qu’une seule maison, des petites boîtes et des grosses boîtes, toutes identiques, toutes pareilles, plantées là au milieu des champs.
Je suis allé chercher deux baguettes et des éclairs au café pour ma mémé et moi, et puis nous sommes revenus au bercail où nous attendait une cuisse de dinde avec une pleine marmite de ratatouille comme je l’aime, et une fabuleuse pomme au four tapissée de confiture de groseille.
Comme quand j’étais gamin, un moment privilégié empli de nostalgie de ce temps où je n’avais à me soucier de rien et où la vie revêtait cette simplicité dans laquelle se drapent les mioches avec un certain goût du confort. Une journée mémorable parce que pleine de tendresse et d’amour.

Les terres blanchesPhoto © Raymond Depardon in Voyages

Exactitudes

Un travail de collection, quasi-ethnographique autour des codes vestimentaires dans les différents groupes sociaux. Un multitude qui pose la question de la mêmeté/altérité.
Exactitudes = contraction d’exact et attitude.

Minimal

Le minimalisme continue de vivre ses heures de gloire sur le web. Minimalsites propose de se constituer en annuaire de ces sites, avec une présentation neutre et dépouillée, qui ne font que s’attacher au contenu. Peut importe l’écrin, pourvu qu’il contienne des trésors.
Minimalsites via Asiaone.

Out my window

C’est étrange, j’ai remarqué ce blog pour le moins atypique il y a quelques temps déjà, et je n’y étais pas retourné jusqu’à ce que je me rende compte qu’il était déjà abandonné, comme si c’était la suite logique de son identité. Le sel d’Out my window consiste à montrer des photos prises depuis des appartements new-yorkais dont la spécificité est d’être en vis-à-vis. Ici on se rend compte que c’est quelque chose qui n’existe pas beaucoup en France. Le rideau est de rigueur et généralement, les plans sont souvent étudiés de telle sorte que le vis-à-vis soit de moins en moins présent.

Via Kistune Noir.

Penwork

Il arrive parfois qu’on trouve des petits trésors, des ouvrages numérisés qu’on imaginait tout simplement impossible, comme le Codex Argenteus par exemple. Celui que je viens de trouver date de 1914 et a été écrit et illustré par un certain William E Dennis et traite de l’art du dessin à la plume. Une œuvre d’art sur la toile.
Via Drawn.