Il était une fois une photographe américaine qui a vécu en Israël puis s’est installée en France. Entre temps, elle a parcouru l’Égypte, la Palestine, la vie de tous les jours, le mémorial de la Shoah. Hally Pancer, découverte au bord du chemin, un pur moment de plaisir. J’aime particulièrement cette série de photos, ces deux femmes juives qu’on croirait plutôt sorties d’une réserve indienne, ce vendeur de chameaux et ce soldat sur le plateau du Golan… Continue reading “Désordre fragmentaire n°395”
Lou Mora
Lou Mora est un photographe dont les clichés accrochent tout de suite. Il suffit de voir ces ombres irisées passer sur ses portraits, sur les carnations particulières des visages qu’il entreprend. Ses personnages sont comme ceux d’un roman, ou plutôt pourraient être des personnages de romans ; typés, caractéristiques, marqués. Ils sont tout simplement beaux.
Désordre fragmentaire n°393
Kudász Gábor Arion. Une approche photographique de la nature et de son appropriation par l’homme, un univers oppressant vu par un Hongrois. Un petite musique nous accompagne, dans une ambiance qui est loin de m’être étrangère. On pourra peut-être lui reprocher son esthétisme purement levantin, mais sa photographie transpire la sincérité.
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Désordre fragmentaire n°392
Trouvée sur Utata – Tribal Photography. Utata est un collectif de photographes dont on ne comprend pas trop le schéma directeur et dont l’organisation fait penser à celle de Flak. Tout ce que j’y vois, c’est qu’on trouve de bonnes photos.
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Quatre pour voir
Des flaques d'images
Je ne sais pas s’il est encore besoin de présenter Flak. Contrairement à Flickr, ce site ne publie que des photos choisies, même s’il est ouvert à tous. L’avantage, contrairement à son concurrent, c’est que si l’on y vient, on ne risque pas de tomber sur les photos de vacances de la famille Spencer-Arlington à Cancún (quoique celle à la manière Rodtchenko que Willie a prise malencontreusement tandis qu’il réglait sa note à la réception de l’hôtel mérite le coup d’œil) et encore moins sur la soirée poker chez Phil. Ici que des photos superbes, parfaitement présentées et légendées, des images de taille suffisante. Un univers propice à la découverte qui se déguste comme une friandise fondante. Même si le fond de l’air semble passablement américain, le charme prends instantanément, et le voyage commence chez des photographes de talents…
Le pli
Je sais pertinemment que ce n’est toujours pas compréhensible, mais si j’aime ça, ce n’est pas à cause de ces gueules d’anges blonds aux bouclettes salées et à la peau tanée par le soleil ni à cause de ces planches immenses qui défient les lois de l’équilibre et du bon sens, ni même à cause de cet esprit nauséabond qui règne dans cette population des hauts plateaux, hautaine et trop fière pour supporter l’échec ou le renoncement, mais c’est à cause d’une seule chose, difficilement appréhensible, compréhensible ; uniquement le pli, et rien d’autre… The present.
Yumiko Kinoshita – I fly therefore I am
De la poésie en image, pas de narration stylisée, une iconographie simple et efficace, c’est l’univers de Yumiko Kinoshita qui transporte le temps de quelques rares photographies dans une douce rêverie. Egalement des portraits et un journal.
Anthropologie du train de banlieue
Le monde éthéré au travers des vitres d’un train de banlieue en Israël selon Ethan Levitas.
Quelque chose de très américain dans le traitement de l’image et dans le cadrage.
Ulf Buschmann
La pureté est une chose rare et qui se construit avec l’expérience. Ulf Buschmann en a fait un crédo en misant tout sur la lumière la plus instinctive possible. Une œuvre qui se construit avec le plaisir de la simplicité et l’originalité d’un regard fin sur l’objet.
A voir sur son site et sur son Flickriver.
Via Nicolas D.