John Mayall

Avant tout, allez voir ce site: Redtail Canyon, c’est un travail impressionnant !

C’est dans la musique de John Mayall que j’ai retrouvé le moral. Blues from Laurel Canyon (Recorded at Decca Studios, West Hampstead, London between August 26th and 28th, 1968) est un album magique et une fois de plus, ça me rappelle Yan et toutes les soirées que nous avons passé ensemble.

J’ai vu John Mayall sur scène en 1996 ou 97, je ne sais plus et je pense qu’il est encore vivant. Ce n’est pas le genre de choses qu’on raconte au journal de 20 heures.

Dans les yeux de mon fils, hier soir, il y avait un air coquin, rien d’accusateur et beaucoup d’amour. Nous nous sommes regardés longtemps, les yeux dans les yeux. J’ai senti toute la force de la filiation et de l’amour qu’on peut porter à quelqu’un de sa famille. Rien ne peut remplacer cela.

Pink Floyd & Jethro Tull

Comment des gens aussi célèbres que Pink Floyd ont-ils pu perdurer en enregistrant un blues chanté par des chiens en chaleur et le bruit du vent dans la campagne ? A moins que ce ne soit des sons de synthèse, ce qui ne m’étonnerait guère de leur part. Toujours est-il que maintenant que j’ai écouté cet album, je comprends mieux ce que voulaient dire les phrases sibyllines de mon professeur de physique au lycée, Mr Bahrami, lorsqu’il nous parlait des lasers qui se reflétaient dans les yeux des chiens pendant que le public d’un concert de Pink Floyd gueulait en choeur. Vous non plus, vous ne voyez pas très bien ce que je veux dire. Pas grave.

Hier soir, j’ai redécouvert sur une vieille cassette, les prouesses de Jethro Tull (du nom d’un fermier inventeur du plantoir à grain au 18ème siècle) en live, Dharma for one et By kind permission of, du plus pur plaisir. Rien ne m’évoque plus les virées normandes avec Yan, les petits déjeuners à 05 heures du mat’ et la supercinq enlisée dans le sable de la grève de Cabourg….

Hier soir, quand je suis passé sur le pont d’Argenteuil, la Seine refoulait déjà une terrible odeur de poubelles et de rats crevés…

Terrible déjeuner: je ne suis qu’un pauvre con, un idiot de la pire espèce. Le rayon de soleil s’en est allé et désormais, tout est terminé. Je vais rester comme un abruti dans mon coin, isolé, meurtri. Je fais une pause.

Pink Floyd & Jethro Tull

Comment des gens aussi célèbres que Pink Floyd ont-ils pu perdurer en enregistrant un blues chanté par des chiens en chaleur et le bruit du vent dans la campagne ? A moins que ce ne soit des sons de synthèse, ce qui ne m’étonnerait guère de leur part. Toujours est-il que maintenant que j’ai écouté cet album, je comprends mieux ce que voulaient dire les phrases sybillines de mon professeur de physique au lycée, Mr Bahrami, lorsqu’il nous parlait des lasers qui se reflétaient dans les yeux des chiens pendant que le public d’un concert de Pink Floyd gueulait en choeur. Vous non plus, vous ne voyez pas très bien ce que je veux dire. Pas grave.

Hier soir, j’ai redécouvert sur une vieille cassette, les prouesses de Jethro Tull (du nom d’un fermier inventeur du plantoir à grain au 18ème siècle) en live, Dharma for one et By kind permission of, du plus pur plaisir. Rien ne m’évoque plus les virées normandes avec Yan, les petits déjeuners à 05 heures du mat’ et la supercinq enlisée dans le sable de la grève de Cabourg….

Hier soir, quand je suis passé sur le pont d’Argenteuil, la Seine refoulait déjà une terrible odeur de poubelles et de rats crevés…

Terrible déjeuner: je ne suis qu’un pauvre con, un idiot de la pire espèce. Le rayon de soleil s’en est allé et désormais, tout est terminé. Je vais rester comme un abruti dans mon coin, isolé, meurtri. Je fais une pause.

Maison perdue

Ce week-end, j’ai opéré l’avant dernière phase du déballage de ma vie. Ma mère part de sa maison le 19 juillet et il faut qu’avant cette date, je récupère toutes mes affaires de jeune homme.

Il ne reste plus que mes boîtes de petits soldats. J’ai un pincement au coeur quand je me suis résigné à laisser pourrir sous l’escalier de la cave mon petit lit de bébé. Mais à quoi bon garder ces trucs délabrés… tout de même témoins de mon passé. Voici un peu l’inventaire:

  • une dizaine de cartons de bouquins
  • un carton plein de vieilles cassettes
  • des chapeaux
  • des lettres
  • des dessins de collégien
  • des bouteilles de génépi, d’armagnac, de rhum fleuri…
  • une canne à pêche
  • des médiators à foison
  • des sculptures en terre cuite poussiéreuses
  • des bibelots…
  • des vieux 33 tours
  • un carton de cassettes vidéo – à l’heure du DVD !!

Toute ma vie d’adolescent se trouve dans ces cartons moisis. Demain mercredi, je vais chercher les dernières boîtes. J’emmènerai le caméscope, histoire d’avoir une dernière vue de ce que fut mon refuge pendant plus de dix ans. Les boules….

Compay Segundo

Pétarade dans tous les coins de cette terre. On y fête quelque chose comme le 14 juillet, ce qui doit à peu de choses près correspondre à la date d’aujourd’hui.

Mon chien est pétrifié à l’idée de sortir pour affronter ce vacarme incessant, et moi je suis pétrifié à l’idée de devoir rester à la maison sans prendre mon bol d’air habituel du soir (et du matin, soit dit en passant).

En parlant de cela, je me dis que vue l’heure qu’il est, je ferai bien d’y aller, de tenter et d’aller me coucher.

Rien en ligne de mire pour ce soir, les yeux commencent à piquer.

Chronique du monde: un grand monsieur est mort hier, dans le secret. Son éternel sourire et sa voix chaleureuse me manqueront. Même si Wim Wenders, que je n’aime pas et Ry Cooder, que je connais pas l’ont rendu célèbre sous nos latitudes, il restera un des plus grands parmi les musiciens d’un autre temps. Allez, bye bye Chan Chan !!