Ten Years After

Je souris à l’idée que les persévérants qui liront et écouteront l’intégralité de ce billet passeront une bonne demi-heure dessus. Ce groupe dont j’ai dégoté quelques petites perles est resté tout de même assez confidentiel en France, malgré des prestations impressionnantes à Woodstock et à l’Île de Wight. L’histoire de Ten Years After est assez étrange car elle débute en pleine période psychédélique. Alvin Lee, leader charismatique et guitariste captivant, virtuose de rapidité et friand de solos interminables se lance alors dans une entreprise déroutante qui consiste à reprendre des standards des années 50, des bons vieux rock’n’roll pas très propres et des blues grasseyants, mâtinés de folk et de country, tandis qu’à la même époques émergent les Zappa, Hendrix et Led Zeppelin, entre autres, parmi les plus inventifs. Après une fin de carrière poussive et répétitive, le groupe a fini par se séparer, laissant derrière lui quelques rares morceaux étonnants comme ce superbe blues de 10 minutes (que je me plais à qualifier de viril) qu’est Help me

[audio:http://theswedishparrot.com/ftp/Help%20Me.mp3]

Les plus avertis remarqueront qu’Alvin Lee utilise une technique assez proche du picking et que la seconde partie du solo est magnifiée par un flanger très pur…

Le reste est en vidéo dans la suite du billet:

  1. I’m Going Home (live Woodstock ’69)
  2. Good Morning Little School Girl (image un peu crade, clip psychédélique)
  3. Slowblues in C (live at the Marquee)
  4. I Can’t Keep from Crying (Live at The Isle of Wight 1970)

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