Moleskine collection

Un petit bout de mon univers sur papier… Je les ai tous rassemblé en un tas que moi-même je trouve impressionnant, et le pire, c’est que je les utilise tous.

Moleskine mess

De bas en haut ou selon l’ordre:

  1. Le plus grand, c’est mon journal de bord.
  2. Juste au dessus, un moleskine reporter qui me sert à noter des bouts d’histoires, des morceaux exploitables, écrites au crayon à papier.
  3. Un Letterbox à feuilles détachables, pour les lettres que je dois écrire et qui restent en suspens.
  4. Un autre moleskine à pages blanches, pour coller des souvenirs, écrire des morceaux de vie sans date, à titre expérimental uniquement. Un carnet secret.
  5. Un Muji que j’ai tenté d’exploiter pour écrire mon journal, mais il me sert à noter des références.
  6. Mon agenda Moleskine rouge, gagné chez Fabienne, utilisé à la fois comme tel et comme journal, j’y reviendrai.
  7. Au milieu, mon carnet de notes en tout genre.
  8. A droite, one year of white pages, mon journal pour le moment, en modèle réduit.
  9. En bas, mon Moleskine, cadeau de Noël, que je ne sais pas encore dans quel sens prendre 😉
  10. Et au milieu, mon plus petit carnet, un Muji à boucle, tout petit, presque trop.

Notes de lecture

Et puis mes notes de lecture, pratique pour noter les références dans les livres que je lis, histoire de rassembler mes impressions du moment, des citations.

Parce que tout ceci ne peut pas se faire au même endroit.

Le Mouvement des images

A l’origine, le but était de confronter le regard de mon fils de quatre ans aux oeuvres majeures de l’art contemporain. Dernièrement, je lui avais passé en revue, à sa demande, des fiches représentant les oeuvres majeures du XXè siècle et il a manifestement montré un certain intérêt pour les géométries déconstruites d'Egon Schiele et les fantaisies de Picasso de sa période rose (choix étrange mais indiscutable). Aussi, la visite du fonds permanent du Centre Pompidou était elle parfaitement choisie pour lui apporter une vue d’ensemble sur ce qui s’est fait de bien au cours du siècle précédent. Malheureusement, cet étage est fermé jusqu’au 1er février prochain et nous avons du nous rabattre sur l’exposition Le Mouvement des images.

Le Mouvement des images

D’abord séduit par le fait de découvrir une exposition hors-norme et des oeuvres majeures et rares, je suis finalement resté avec une impression de fouilli organisé autour de la cinématique. Ils était tous là, Jackson Pollock, Rem Koolhaas, Georges Braque, Fernand Léger, Andy Warhol, mais aussi Germaine Krull, Agam, Henri Matisse, Alexander Stirling Calder, Marcel Duchamp, beaucoup de valeurs sures.

Mais dans ce lieu très bien scénographié, on est en droit de se poser la question de la pertinence (de la part du commissaire de l’exposition) de certaines mises en scènes et de la présence d’oeuvres dites “conceptuelles”, de projections porno-gay, d’animations sans fondements… Bref, l’exposition est à la hauteur de l’art contemporain, disparate, inégale et parfois ridicule. Placer le guéridon de Georges Braque à côté du Sans-titre, 1980 de Tony Cragg relève à mon sens du nonsense et de l’hérésie. La présence d’oeuvres de Rauschenberg à côté de Roy Lichtenstein n’en est pas moins ridicule. En bref, je ne suis pas pour le mélange des genres et certaines choses sont à mon sens inacceptables. L’art engendre souvent des monstres, surtout dans cette période d’art contemporain, un art censé être inutile. Lorsque des oeuvres nécessitent d’être expliquées pour qu’un sens s’en dégage, ce n’est à mon avis plus de l’art, mais une démarche intellectualisante qui ne vit que pour elle-même et n’apporte rien. Mais ce n’est que mon point de vue et ceux qui sont à l’origine d’oeuvres vides de sens seront les premiers à dire le contraire.

Une découverte surprenante toutefois, les néons de Jeppe Hein.

Quoi qu’il en soit, c’était bon de se replonger dans ces atmosphères sombres, et je suis content que mon fils ait bien accroché, même s’il n’a pas vu ce qui se fait de mieux. Le risque aussi, c’est que cette exposition tournant autour du mouvement, il risque de trouver déçu lorsque nous lui présenterons les oeuvres plus “classiques” de Miro, Kandinski ou lorsque l’exposition sera plus statique.

Aduki ni

L’Aduki change de couleur toute seule. Parfaitement logée dans le creux de votre main, l’Aduki est faite d’une base en métal avec un interrupteur en silicone en et d’un corps en thermoplastique. L’Aduki est livrée avec un cordon qui vous permet de la suspendre où vous voulez. Elle existe en trois gammes de couleur : bleu ­ rouge, rouge ­ vert, et bleu ­ vert. Par Mathmos.

Aduki ni

Scrat – Ice Age

Personnage introductif et récurrent de l’Âge de Glace, Scrat est une sorte d’écureuil préhistorique, absolument monomaniaque et idiot, mais il a cet avantage de faire frémir les zygomatiques.
Morceaux choisis d’une course perpétuel au gland… Mon préféré restant 20000 ans plus tard… Mais ils sont tous excellents…

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La conjuration des imbéciles – John Kennedy Toole

John Kennedy Toole

Lorsque je me suis mis en tête d’écrire un billet sur ce livre totalement hors-norme, je me suis dit que je ne parlerai pas de l’auteur, mais de l’oeuvre uniquement, et à y regarder de plus près, je me rends compte que c’est là un exercice quasiment impossible. John Kennedy Toole est un personnage absolument à part dans l’histoire de la littérature car désespéré de ne trouver d’éditeur pour son manuscrit qu’il considérait comme un chef d’oeuvre, il se donna la mort en 1969. Pourtant, quelques années après sa mort et grâce aux efforts de sa mère pour démarcher les maisons d’édition, l’écrivain Walker Percy décida de publier le manuscrit (A Confederacy of Dunces) qui se verra décerner le Prix Pulitzer de la fiction à titre posthume. Une belle aventure pour le livre, une tragédie pour l’homme. De santé physique et mentale fragile, son état se dégrada tandis qu’il se débattait pour trouver quelqu’un pour l’éditer. Continue reading “La conjuration des imbéciles – John Kennedy Toole”

Philippe Djian

philippe djian

Philippe Djian, c’est un personnage qui, lorsqu’on le voit, donne envie de distribuer des claques. Son air de chien battu lui confère automatiquement une image d’écrivain torturé qui se morfond dans un rôle qu’on n’aime pas voir jouer, dans un pathos ténébreux.Quant à le lire, je ne sais pas, je ne l’ai jamais fait. Passée cette première impression rédhibitoire, j’ai vu l’écrivain dans l’émission en aparté de Pascale Clark sur une chaîne dont je ne ferais pas la publicité, et je dois avouer que j’ai complètement changé d’opinion sur le bonhomme. Il m’a l’air plutôt sympathique, c’est un peu comme cette chanson de Vincent Delerm, le baiser de Modiano dont la musique est triste et où les paroles ne le sont pas du tout, si vous voyez ce que je veux dire. Et le type est d’un naturel assez simple, ce qui m’a parut en totale contradiction avec ce qu’il a fait, comme tous les invités, à la fin de l’interview. Il a pris deux photos de lui, en se mettant en scène, alors que l’on l’aurait plutôt vu s’en moquer éperdument… Bonne impression générale… Je suis heureux parfois de pouvoir revenir sur de ridicules impressions premières…. Ce que je ne risque pas de faire avec Benjamin Biolay

Led Watch par Starck

Voici la montre, la seule qui retient mon attention. Ne montre l’heure que si on la lui demande, s’adapte parfaitement au poignet et il faut dire ce qui est, elle est magnifique. Disponible en plusieurs coloris. Via Singulier.

Led Watch par Starck
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I will survive like a Cake

Ce n’est pas parce qu’on a l’air sérieux que parfois on ne peut pas se permettre de prendre du bon temps. Clip d’anthologie, musique déjanté et saturée, Cake offre une belle part de gâteau (et depuis plus rien)…

Greffons WordPress

En découvrant WordPress, j’ai découvert également un monde grouillant de thèmes, de greffons, un univers riche et un peu désordonné. Après quelques semaines d’utilisation, je vous livre mon expérience des greffons installés ici avec leur utilité, le lien pour les trouver et leurs avantages. Continue reading “Greffons WordPress”

Le tire-jus vert-pituite de l'aède

Le tire-jus vert-pituite de l'aède

Tandis que Buck Mullingan fait frire son bacon, Stephen Dedalus pointe du doigt le miroir brisé, symbole de l’art Irlandais encensé par Haines l’anglais. Récitant cockney et grasseyant ses vers à la mer nourricière, Thalatta ! Thalatta ! La bile verte et glaireuse recueillis dans le bol de porcelaine blanche à côté du lit du mort tourne vite au gros bouillon et du haut de sa tour, le jésuite joue l’étiquette, préfère ne pas enfiler le pantalon gris donné en cadeau et laisser sa mère mourir. Il en rougit, le traître ! Nouvelle traduction d’un texte mythique, j’y plonge vigoureusement les doigts comme dans la besace d’un malandrin, sourire béat et béant…. 1157 pages et enfin j’ai dépassé la 26 !