Quand tu dormais, je me suis assis sur le bord du lit… Ta peau, dans l’obscurité, prenait une apparence lisse, presque trop et tout d’un coup, je me suis mis à détester le désir que j’avais pour toi. Je n’aurais jamais dû. Nous avions fait l’amour une bonne partie de la nuit et désormais, tu étais comme partie loin de moi, enveloppée des songes. Insouciante, pauvre folle…
Allongée sur le côté, tes seins reposent sur les draps, et même dans cette position, ils n’arrivent pas à être laids. Tu es belle, c’est horrible. Ta peau est lisse et douce, elle glisse sans bruit contre les draps lorsque tu bouges ou que tu te retournes.
Tes fesses rondes étaient relevées et le long de ta peau, dans le creux de la cuisse, coulait encore le coupable sirop blanchâtre en une longue trainée froide et brillante, je me suis alors amusé à tracer des cercles en plongeant l’index dedans, répandant le visqueux liquide qui commençait déjà à sécher.
Tes cuisses, et ton sexe… Quelques petits poils coupés court… J’y étais resté de longues minutes s’étirant comme des heures, coincé là, à tenter de trouver un but à ma quête, comme si ma langue allait trouver un trésor au fond de tes entrailles. J’adore ton odeur, celle qui se répand lorsque tu es excitée, tes fluides que je me plais à prendre à pleine bouche…
Tu dormais, et moi j’étais là, encore plein de tes odeurs que je pouvais sentir partout sur moi, le sexe encore tuméfié, rougi par nos ébats à bâton rompu, repu de toi, vidé de tout désir. Quand tu dormais, je me suis assis sur le bord du lit, et doucement je me suis rhabillé pour ne pas te réveiller.
Je suis parti avant de vomir devant toi…