Non, ce qui hantait obstinément les rêves de mes nuits agitées, c’était le poisson cure-dent, ou candirou, minuscule silure vivant en parasite dans les branchies et l’intestin terminal des gros poissons.
A Borneo, lors de mes séjours dans les longues maisons, j’avais appris que la bienséance commande d’aller à la rivière au petit matin. Là, quand les poissons viennent vous renifler la pantalon pour vous inviter à le baisser et à leur prodiguer leur petit déjeuner, vous savez que vous barbotez bien dans le périmètre d’eau boueuse assigné par convention tacite aux exigences du corps. Tandis qu’en Amazonie, à supposer que vous ayez de quoi boire à gogo et que par inadvertance vous uriniez en nageant, le premier candirou en mal de logis, attiré par l’odeur, vous prendra pour un gros poisson et remontera dare-dare le courant d’acide urique que vous laissez derrière vous pour se faufiler dans votre urètre comme un ver en sa galerie, et là, déployant les opercules de ses branchies, il vous sortira toute une batterie de dards recourbés. Plus rien à faire. La douleur, paraît-il, est inimaginable. Il faut vous faire hospitaliser avant que votre vessie n’éclate… et vous résigner à vous faire couper le pénis par un chirurgien.
Redmond O’Hanlon, Help
Gloups… chouette histoire pour démarrer la journée. Juste après le p’tit déj, je vous jure, ça vous file comme un gros coup de poing dans l’estomac, du genre qui vous plie en deux. Et instinctivement vous fait croiser les jambes. Du moins quand on appartient au genre masculin. Je crois que je vais aller me recoucher… avec un slip.
Bon petit déjeuner les gars ! Brrr je crois que mon café noir tourne dans mon petit bidon avec un gros requin blanc dedans… Brrr
“poisson cure-dent” ou “poisson cure-pipe” ? MOUHAHAHAHA
oui je sors
Ça vous la coupe hein ? OK moi aussi je sors…
ben c’est pas drôle chez moi c’est page blanche!!