Terry Richardson a tout du type franchement répugnant. A mes yeux, il a quelque chose d'Hunter S. Thompson dans sa manière de raconter les choses, par l’image. Provocateur extrême n’hésitant pas à photographier Kate Moss, nu – lui, pas elle – sur la plage ou se faisant photographier à poil, voire dans des situations pour le moins originales, Terry Richardson passe pour un gros dégueulasse et c’est ce qu’il est apparemment.
Pourtant, les très hype ou très luxe n’hésitent pas à faire appel à lui pour des campagnes de pub très ciblées. Ainsi, ses photos font souvent la une de Vogue et les produits pour lesquels il a vendu ses services ne sont ni plus ni moins que des marques de luxe, des parfums ou des vêtements haut de gamme.
Ainsi, Sisley n’hésite pas à lui demander de jouer la provocation avec cette publicité comparant le parfum à une drogue que sniffent deux junkies. L’univers de Terry Richardson est comme divisé en deux parties. Une face très luxueuse avec des photos léchées presque atones et stérilisées, une autre franchement cradingue, crue, à la limite de l’obscène.
C’est ce qu’il y a de fascinant en lui.
4 Replies to “Le porno chic clean et sale de Terry Richardson”
Leave a Reply
You must be logged in to post a comment.
par Zeus que c’est laid toute cette pseudo-beauté
Non ce n’est pas laid, c’est un autre versant de l’esthétique, un côté obscur en quelque sorte…
eh bien je trouve cet “autre versant de l’esthétique” laid et triste (et c’est mon droit, na !)
Ah mais on n’a pas dit que c’était gai hein 🙂