De retour donc, avec près de 300 photos dans ma besace, il faisait un temps affreux, mais j’ai tout de même sorti mon appareil (photo) pour shooter. Je ne suis pas super content du résultat, mais j’ai finalement réussi à sortir quelques petites choses pas trop mal. Beaucoup de retouches pour la lumière et les couleurs, ce que je n’aime pas spécialement faire, mais c’est le seul moyen de rendre quelque chose de potable dans ce cas.
L’Arcouest, commune de Ploubazlanec, c’est le dernier point avant l’Île de Bréhat, un tout petit but de terre avant le large. Il faisait gris, mais le soleil a fini par percer la couche des nuages. J’ai cherché autour de moi et c’est vers l’ouest que j’ai senti que ça se passait.
A Tréguier, je débarque comme un fleur, dans une ville fleurie. Le dimanche d’avant c’était le pardon de Saint-Yves, une procession en l’honneur d’Yves Helory, patron des avocats. Il y a des bannières noires et or partout sur les maisons, des bannières ornées d’hermines et d’aigles, les armes de la ville.
Dans la petite rue qui descend, je ne résiste pas au charme de la poissonnerie Moulinet et de ses fruits de mer appétissants, toujours frais, mais toujours aussi chers, incroyablement chers compte tenu de la proximité des producteurs. Les prix font parfois penser qu’on est à Paris.
Mon fils voulait absolument voir la cathédrale de l’intérieur, grand bien nous en a pris. L’intérieur était encore décoré des bannières des villes de l’évêché, et pour le pardon, des centaines d’arums blancs avaient été déposés au pied de la châsse du Saint, au pied de son son tombeau. L’odeur entêtante envahissait toute la cathédrale.
Ensuite, je monte la rue Saint-Yves, quelques maisons arborent encore des arums qui ont du mal à tenir. J’adore les portes de la vieille ville.