BIOHAZARD. NO TRESPASSING.

Je l’avoue. Parfois, je regarde TF1. Oui, je sais, le mythe s’effondre, le vernis craque après des années et des années de lutte acharnée contre la médiocrité et la prise de pouvoir des médias, mais aujourd’hui je le dis, parfois, je regarde TF1.
En fait, c’est plutôt pour la bonne cause, parce que j’adore regarde la série Les Experts, Las Vegas, qui est à mon avis une des meilleures séries américaines du moment avec quelques autres, et lorsqu’on les place au regard de tout ce qui se fait en France (je veux parler de ces séries aux audiences aussi minables que leurs acteurs – enfin si c’est ainsi qu’on peut les appeler – et que l’on ne produit que pour pouvoir les revendre à l’étranger), on a tôt fait de comprendre que les scénaristes ne sont pas des amateurs et que la recette fonctionne parfaitement.
En fait, ce n’est pas mon propos. Dans un des épisodes de la série, le mystérieux Gil Grissom se rend dans un endroit terrifiant qu’il appelle la Ferme des Cadavres, un lieu d’expérimentation où les cadavres sont laissés à l’air libre, en proie à la décomposition et surtout à la merci de l’appétit de petites bêtes voraces qui adorent pondre leurs progéniture dans la chair putrescente – chacun son truc. Ce lieu, je ne pouvais pas l’imaginer, existe réellement et apporte aux anthropologues et aux entomologistes de la police scientifique une aide précieuse. C’est ce qu’on apprend dans ce très bon article: The Remains of Doctor Bass. Il n’y a pas d’image sur ce billet, vous imaginez pourquoi et je vous invite à aller lire cet article avec précaution car les images peuvent s’avérer choquantes.
Via Boing-Boing.

6 Replies to “BIOHAZARD. NO TRESPASSING.”

  1. Il n’y a absolument rien qui soit plus horrible que de regarder té effe hun. Et moi je tiens mes engagements, je suis un dur, moi. D’ailleurs, je n’ai pas la télé, c’est pas la preuve d’un niveau ultime de résistance consumériste, ça, hein ?

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