C’est par essence le vêtement du capitaine d’un navire.
Veste croisée en laine, dont originellement on gardait le suint pour le rendre imperméable, il ne faut pas le confondre avec le caban de pêche qui lui est en matière synthétique imperméable ou en coton imperméabilisé et qui s’accompagne du suroit. A ne pas confondre non plus avec le kabig, qui n’est ni plus ni moins qu’un duffle coat portant capuche et boutons de bois.
Ce que j’aime dans le caban, c’est cette boutonnière croisée avec ses gros boutons noirs, son col large qui une fois relevé vient se coincer sous les oreilles et protège du vent et qui donne un air si sévère, et ces poches basses qui permettent de contenir un livre de poche.
Depuis que j’ai perdu mon ancien caban dans des circonstances qu’aujourd’hui encore je n’arrive pas à comprendre, je suis à nouveau en possession d’un beau caban noir en laine, que m’ont offert mes grands parents.