Joe Nishizawa

Ou l’art de s’immiscer dans les centrales nucléaires pour en capturer la lumière, des images sombres où se dessinent des formes circulaires, un monde imaginaire que l’on pourrait croire post-moderne et sensuel si seulement il ne masquait pas le danger qui lui est inhérent.

joe nishizawa

Kerouac en version originale

Kerouac

L’année dernière, les haïkus de Jack Kerouac étaient à nouveau publiés, et l’année prochaine verra un grand événement s’accomplir pour fêter les 50 ans de la publication du roman phare de l’auteur. En effet, la version primitive de On the Road sera publiée telle quelle ; la légende, la vraie, veut que Jean-Louis Lebris de Kerouack dit Tijean (j’aime me rappeler ce nom français en pensant à lui) ait écrit Sur la Route en trois courtes semaines effrénées sur un immense rouleau de 36 mètres d’un papier très fin, comme un témoignage ou plutôt un manifeste de la fronde de la Beat Generation.

Ecrit sans paragraphe ni sauts de ligne, le manuscrit original avait été expurgés de ses références au sexe et à la drogue. Le manuscrit original va donc être bientôt disponible après avoir été acquis aux enchères pour la modique somme de 2.43 millions de dollars, édition sur laquelle je lorgne déjà et que je lirai avec plaisir dans le texte.

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Une journée dans le Marais

Alors que nous avions décidé de faire un tour de côté de l’Hôtel de Ville, le froid nous a chassé des abords de la Seine vers le BHV. Nous avons donc fait les boutiques de la rue des Archives et du Marais. A la nuit tombante, les lumières s’illuminent et chassent la grisaille de cette journée terminée autour d’un café chaud. Images d’un vieux quartier haut en couleurs et confidentiel.

Cox café

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Mauvais Noël

Voilà, Noël approche, il est juste là et pour une fois, je vais parler de moi. Moi aussi, je ne bloguerai plus jusqu’à Noël parce que cette fois-ci, je n’en ai plus envie. Le bonheur qui m’emportait ces derniers temps a disparu d’un seul coup, balayé par un coup de fil qui a ruiné mes espoirs en deux coups de cuiller à pot.

J’ai passé une année exceptionnelle, pendant laquelle je me suis investi, où j’ai beaucoup donné de ma personne, où j’ai cru que je faisais les choses dans l’ordre et avec une conscience pointue, malgré le regard qu’on pouvait porter sur moi, et j’ai failli vendre mon âme au diable pour rien, pour rien du tout. Je n’ai rien. Juste un gros paquet de déception et l’impression que l’on s’est trompé sur moi, je traîne désormais avec moi cette tristesse qui doit se lire sur mon visage. Putain que j’ai mal.

Alors tant pis, pour ne pas faire la gueule au moment de Noël, je vais tenter de sourire, de ravaler ma fierté. Ça m’apprendra à penser que j’ai une quelconque valeur, du moins à certains niveaux. Ça m’apprendra aussi à faire confiance aux gens, à m’imaginer des choses. Je ne sais pas ce que je paie, mais si c’est une question de karma (il ne manquerait plus que ça), je pense que j’ai du faire beaucoup de mal dans une de mes anciennes vies, du genre tuer des enfants ou vendre des esclaves, voire même maltraiter des personnes âgées. Voilà, je retrouve mon humour.

Bon, on ne va pas chialer tout de même.

J’ai fini mes courses de Noël, tout est fait. Plus qu’à emballer tout ça. A attendre que Santa viennent baigner de son aura le soir de Noël…

Me laisser le temps de la réflexion, me calmer, prendre de la distance et surtout ne pas baisser les bras. Voilà mes projets. Prendre un livre aussi. Cosmopolis de Don DeLillo, un livre froid et mystérieux, pendant que de l’autre côté, je murirais ma réflexion sur la conjuration des imbéciles de John Kennedy Toole. Je vais me retirer un peu du circuit, passer de l’écran au papier, reprendre mes marques, tenter de reconstruire quelque chose pour l’année qui se présente. Pas de crise de confiance, car aussi cynique et revêche que je puisse être, j’aime ce que je fais et je sais que j’ai des capacités à la faire bien.

On dit que les 12 jours de Noël sont une sorte de passerelle temporelle, un espace chronique où tout est en suspens. Je prends ça comme tel et je vais en profiter pour me reposer. J’en ai vraiment besoin.

Voilà. C’était le billet morose de la fin de l’année et maintenant que je vous ai bien sapé le moral, je vous annonce fièrement que je suis en vacances. Voilà, c’est tout.

Joyeux Noël et bonnes fêtes de fin d’années à tous.

PS: Juste une chose, je voulais passer un mail et téléphoner à certaines personnes pour leur souhaiter un bon Noël, mais je ne le ferai pas. Pardon.

sapin

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