J’ai lu il y a quelques jours le billet de Karl qui range ses livres. Geste ample des livres qui s’entassent dans les boîtes que l’on va transporter je retrouve des auteurs qui me sont familiers entrer dans l’intimité d’un lecteur comme entrer dans la chambre d’un enfant qui dort et qu’on préserve dans son sommeil je reconnais Barthes et l’Empire des signes Nicolas Bouvier et son Usage du monde Auster et Nabokov. Une mise en perspective née du hasard ou des tailles différentes des volumes que l’on case pour combler un espace resté vacant là juste sur la gauche il reste encore de la place.
A l’inverse moi je déballe mes cartons et je prends un grand plaisir à tout ranger à trouver une place pour chaque chose pour chaque objet et certains mêmes sortent tout juste du carton pour finir dans un sac poubelle comme un cadavre au détour d’un carrefour. Je n’ai pas encore sorti mes livres ils dorment encore je n’en ai sorti qu’un ou deux histoire de marquer le coup reprendre Bret Easton Ellis qui finit par me dégoûter de ses page putrides – j’en parlerai plus tard – pour l’instant je lis avec légèreté en papillonnant tout doit m’être léger en ce moment qu’en surface légère légère.
Du mal à me fixer m’asseoir prendre le temps alors je butine de fleur en fleur et tombe de temps en temps
et j’arrive à découvrir encore comme ce petit espace Inspire Me de Mitternarcht qui a décidé de séparer ses écrits et finalement c’est ce que je devrais faire aussi dès lors que j’aurais retrouvé le rythme l’envie la passion déballé mes livres mes carnets mes secrets trésors cachés là un peu partout au gré de tout ce que j’ai emballé un jour à la hâte. Demain j’arrête et demain je commence même si je ne sais pas vraiment quand sera demain si demain arrive un jour.
I have seen your blog, lost, and I have liked it. I was born in the Portuguese, I love the French, but I write in English because I d’ont know where I am. I will read you. more.