Certains photographes jouent parfois sur des opposés qui ne sont a priori pas évident au premier coup d’œil, mais une vision globale de l’œuvre permet d’en imaginer les mécanismes intimes. David Maisel, photographe de haute altitude, compose des œuvres avec les replis de la terre et ses circonvolutions, mais il erre également dans l’univers carcéral psychiatrique de l’Oregon, dans une démarche qui tend réellement vers les extrêmes.