Deux photographes qui s’enferment dans le discours de la nuit, dans le silence des nuits sans personne, une pure objectivité teintées de couleurs qu’on voit peu, lorsque les douces âmes de l’empire du soleil levant sont tranquillement en train de rêver d’autres sillonnent les rues pour fixer sur la pellicule le sang de la vie nocturne.
Des lieux et des lumières qui n’échapperont pas aux admirateurs de Murakami Haruki.
Tomoyuki Sakaguchi et Nobuhiro Fukui.
Via Hippolyte Bayard.
Connais-tu le travail de F.Delangle ? Il a photographié Ahmedabad de nuit, c’est remarquable.
J’avais découvert son travail durant Lille 2004(Capitale euro de la culture). Je te laisse admirer :
http://www.fredericdelangle.com/spip.php?article9
http://www.fredericdelangle.com/spip.php?article11
Les photos sont un peu petites sur le site mais le livre est magnifique.
Oui je connaissais, je ne sais plus par où mais c’est toujours bon de se remémorer ce genre de photo 🙂 J’aime beaucoup ce qu’il fait, j’aime ces photos dépeuplées sous une autre lumière.
…sillonnent les rues pour fixer sur la pellicule le sang de la vie nocturne.
Je me serai plutôt vue dans un roman de Ryu Murakami, autour d’une Miso soup en flanant devant les délices nocturnes d’un univers illuminé aux neons phosphorescents…
…Sur ce, je vais visionner ces quelques clichés à la recherche d’un mouton sauvage…
Je crois que les deux Murakami ont la même veine. Si tu vois Toru Okada, fais moi signe…