Photo © Kolby Kirk
Los Angeles, give me some of you ! Los Angeles, come to me the way I came to you, my feet over your streets, you pretty town I loved you so much, you sad flower in the sand, you pretty town.
John Fante
Quelques mots – dans le brouillard du soir – pour dire qu’il faut aller à l’économie de paroles.
Je me suis laissé aller à quelque chose de complètement fou aujourd’hui, quelque chose qui a répondu à une impulsion primitive et sauvage qui devait être rassasiée. Pour la seconde fois dans ma vie, j’ai acheté Demande à la poussière… Il le fallait, il me fallait ce livre indispensable, l’avoir près de moi, le caresser et le chérir, me plonger dedans pendant qu’il en est encore temps.
Et puis, je me suis remis à écrire, pauvre larve de feignasse, oui je me suis remis à écrire, j’ai repris les armes et puis tout ça, toute cette gangue, c’est ici que ça va se voir, c’est dans ces pages, alors si vous voulez lire, il faudra me demander le mot de passe, un petit mail et puis ce sera parfait, parce que ce seront des mots qui nécessiteront une clef, pour la lecture, la compréhension, ça ne se lit pas comme ça ces choses là, ça ne se jette pas à la face du public sans rien dire, sans énoncer un léger avertissement – attention lecture dangereuse pour la moralité et la pudeur, un peu comme un concours de ticheurtes mouillés sur la plage de Cancún ou un combat de catch féminin dans la boue – ce serait insultant, provocateur, je ne vais pas vous balancer mon linge sale à la figure…
Ah, et puis une autre chose. Je ne vais pas beaucoup être là ces prochains jours. Mais on s’en fiche un peu, non ?
Farpaitement, on s’en fiche ! 🙂
Tant pis, pas de code pour toi ?
Mmmmmh, je crois que je vais l’écrire le petit mail… … … … les silences valent des fois bien mieux que les mots.
Alors bienvenue dans cette nouvelle aventure (bientôt)… 🙂
Pour le code, je crois qu’il s’agit d’un oubli.
wait wait wait