Il y a certains jours comme ça où l’on a envie de prendre son temps, de flâner dans la ville pour sentir l’air du temps, regarder les visages des gens, se sentir vivant, respirer un grand coup.
Je suis allé à la bibliothèque, j’étais complètement perdu, comme si je ne savais pas ce que je faisais là. La tête dans les nuages, souriant béatement, je ne suis pas allé chercher de livres, mais j’ai pris le premier CD qui m’avait l’air agréable. Tablas indiens.
Un tour au marché, sentir l’odeur des saucisses, regarder les couleurs sur les étals des poissonniers, les maraichers, les rondeurs des mandarines sucrées.
[audio:http://media.twango.com/m1/original/0019/347e05beea164e2c8ebd1d43bf2bbc94.mp3]
Et enfin, je suis passé par la grande papeterie, histoire d’acheter de la colle blanche et un stylo. C’est calme et feutré. J’adore me glisser dans les petites allées, fouiner pour découvrir plein de secrets et de trésors. C’est mon côté gamin qui ressort.
[audio:http://media.twango.com/m1/original/0019/347e05beea164e2c8ebd1d43bf2bbc94.mp3]
De retour, je fais un petit tour sur Internet, je vois des choses surprenantes, des choses de saison.
David qui abreuve nos sillons de photos comme je les aime, des photos de la route, de l’autoroute…
Stéphane, qui m’enchante avec des photos superbement américaines, tel que je me représente la campagne Outre-Atlantique.
Luc, qui présente le Bagger 288, un engin comme on en voit rarement, un monstre mécanique qui dépasse l’entendement.