Dans les rues de Paris, dans le métro, dans les grands magasins du Boulevard Haussmann, sur les trottoirs et dans les rayons luxueux, dans les rues ou dans les passages, la vie bouge, les gens vivent, tout l’espace est animé d’un vie particulière qu’il me tarde de rejoindre ; je n’ai pas mon appareil photo avec moi ni quoi que ce soit pour noter quoi que ce soit, totalement à l’abandon, comme une renaissance, une nouvelle liberté, l’esprit neuf et débarrassé de ses scories, un léger mal de crâne me happe et j’ai soudain un peu chaud, la faigue me taraude, je n’ai pris aucune photo, je n’ai noté aucun de ces mots qui me trottent constamment dans la tête et j’ai pris un grand bol d’air vicié, l’inconscient colonisé par les images du passé qu’on laisse toujours derrière soi, les souvenirs me minent, les espoirs, je les ai enterrés, peut-être à tort, mais pour l’instant je me sens incroyablement vivant, je ne rampe plus devant le présent ventre à terre, mes mains avancent, mon corps avance, la vie emplit mes poumons et je vais me coucher avec plaisir.
4 Replies to “Unstandard 2”
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Il est bon de noter ces moments là.
On s’en souvient davantage, certains moments venus…
Ne prend-on pas des notes justement pour oublier ?
il y a ceux qui notent pour garder une trace et être sûrs de ne rien oublier, et ceux qui notent pour se sortir les choses de la tête et ne plus y penser…
Et ceux qui veulent laisser des traces là où ils n’en laissent pas dans la vie.