[audio:http://theswedishparrot.com/ftp/Clube_Da_Esquina.mp3]
C’est étrange parfois. Le hasard des rencontres, la beauté funeste de la symétrie des êtres, la coïncidence heureuse ou hasardeuse… Moi qui croyais au destin, moi qui pensais que lorsque tout concorde à faire se rencontrer les âmes qui se veulent, je me suis rendu compte que la métaphysique n’était pas pour moi. Woody Allen disait:
Je me suis fait recaler à l’examen de métaphysique : j’avais copié dans l’âme de mon voisin.
Et puis, je ne sais pas, j’avais envie de ça depuis longtemps. Je voulais parler de Valeria Bruni-Tedeschi parce que c’est une femme que j’aime beaucoup. Pas au point d’être à l’affût de sa carrière mais depuis le film Une femme pour moi (“la chaleur, ça fait vraiment faire n’importe quoi”), je pense à elle, à son visage et à son étrangeté, à cette façon qu’elle a de changer et de ne montrer que ce qu’elle veut.
Il y a quelques temps, je l’ai redécouverte dans Télérama, avec un visage de femme différent, peut-être la marque du temps qui fait son office, doucement, mais qui la rend incroyablement belle, d’une beauté sauvage et sensuelle. Je regarde ces photos, je regarde ces photos, je regarde ces photos… Elle a dix ans de plus que moi.
Ça me dérange un peu de parler d’elle tandis que sa soeur, la beauté lisse, froide et creuse – l’archétype même de la beauté qui me laisse de marbre – fait la une des tabloïds parce qu’elle se tape le nain le plus célèbre de France, et puis en fait, il semblerait que je n’ai pas grand-chose à en dire. Juste quelques mots pour dire que je le voue une vénération sans nom.
Elle est incroyablement belle et je ne sais pas comment le dire. Peut-être comme ça…
Le charme… C’est dingue l’importance que ça prend avec le temps, n’est-ce pas ?
Je suis étonnée de ne voir aucune évolution de ce côté là chez “la soeur en question”, tandis que Valéria surprend, devient plus femme, plus sensuelle, comme sur cette dernière photo que je trouve particulièrement magnifique…
Il y en a une troisième que je n’ai pas mise parce qu’elle n’est pas réussie (la mienne hein), et puis je crois qu’elle a maigri aussi, elle est plus fine, moins douce, plus revêche, plus insaisissable… Bon Dieu, je pourrais en dire tellement 🙂
comme quoi on peut être une très belle femme, sensible et intelligente et être malheureusement affligée d’une famille honteuse…
Il s’avère que la beauté se fane beaucoup plus vite que le charme.
Ce quelque chose de souvent indéfinissable qui nous remue le fond de l’âme est souvent cruellement absent chez les belles personnes; en vieillissant, il ne leur reste que quelques traces de leur beauté évanouie! ce qu’on pourrait appeller de beaux restes!!
Fabienne, il n’y a a priori que sa soeur qui se trouve dans ce cas-là…
NDJ, j’adhère complètement. Rien à dire.
En tout cas, je constate qu’elle semble faire l’unanimité (en tout cas chez les trois intervenantes 🙂 ce qui est plutôt bon signe lorsque ce ne sont pas des représentants de la gent masculine)
ben la gent masculine s’est dépêchée de retrouver le numéro de télérama et de l’emporter aux chiottes pour … l’admirer plus à son aise; elle n’a pas le temps de venir commenter 😉
Rhooooooooo Fabienne, t’as pas honte… En même temps, un canapé suffit largement pour l’admirer à son aise…