Le livre des morts

Depuis longtemps, je voulais écrire un billet sur un sujet pas très gai. En fait, lorsque j’ai vu le film d’Amenabar, les Autres (film que j’ai trouvé par ailleurs passablement mauvais, à part une image de très bonne qualité), j’ai été interpelé par ce album de photos que Nicole Kidman trouve dans un vieux carton. Les photos représentent des gens assis, les yeux fermés, dans leurs plus beaux habits, et la servante lui explique que c’est le livre des morts, ce sont des photos prises pour immortaliser les morts avant la mise en bière et que c’est une coutûme dans les grandes maisons.

Comme je le disais à Fabienne, je n’avais jamais entendu parler de cela auparavant et elle en a déduit que c’était peut-être une coutûme anglo-saxonne. Nous n’avons rien trouvé sur Internet à ce sujet, mais en cherchant un peu, j’ai trouvé quelques petites choses pas très gaies du tout. Âmes sensibles s’abstenir… Ce n’est vraiment pas joli. D’ailleurs, si quelqu’un sait quelque chose à ce propos, j’aimerais vraiment en savoir un peu plus.

Sayônara

Nous y sommes. Cela fait plusieurs jours que je me demande ce que je vais bien pouvoir écrire sur ce billet, le 1851ème billet de ce blog. Et comme finalement, plus je réfléchis, moins je sais ce que je vais dire, je me jette à l’eau sans savoir si je sais nager. Je me noierai peut-être, peut-être pas. Parfois, je me dis que j’ai du mal à me faire comprendre et lorsque je disais que ça sentait le sapin, cela n’avait rien à voir avec ma vie, mais simplement avec mon blog. J’ai fait un bref retour en arrière et j’ai relu quelques billets du tout début (je sais, il paraît qu’il ne faut pas), des billets hésitants mais qui avaient le mérite d’être pleins d’une substance confortable et douce. Pour faire court, ma vision des choses de l’époque et de maintenant n’a pas foncièrement évolué mais lorsque je regarde en arrière, j’ai envie de retrouver cette ambiance particulière et cette teinte des mots qui étaient les miens. Je ne renie rien, je constate. Depuis mon retour de vacances, depuis ce mois quasiment vide de tous billets, j’ai peut-être compris que l’addiction profonde dont je pensais être victime n’était peut-être pas si irrémédiable que ça et mes changements récents de comportement vis à vis de la blogosphère en sont bien la preuve. Toutefois, je n’abandonne pas la blogosphère car telle une mère nourricière, elle m’a permis de me faire connaître beaucoup de choses et d’évoluer très rapidement dans certains domaines. C’est tellement bon d’être ici.

J’ai envie d’écrire, de me sentir un peu plus isolé, de respirer un air frais, de parler de moi et moins me sentir esclave. Car un blog peut rendre esclave. Dans ce genre de situation, je pense toujours à Arthur Conan Doyle qui avait fait mourir Sherlock Holmes et qui sous la pression de ses lecteurs l’avait ressuscité. Devenu esclave de son propre personnage… Je suis devenu esclave de Lithium, esclave de sa pensée et de sa fantaisie, esclave de son personnage et de son image. Alors j’ai décidé de rompre. Les changements divers et variés auxquels j’ai crû pouvoir concéder un certain pouvoir n’ont rien donné de bon et désormais, je suis persuadé que les chemins les plus droits ne sont pas forcément les plus praticables, ni les plus surs.

C’est à croire que tout ceci est lié à mon anniversaire ! L’année dernière, j’avais quitté mon premier blog (L-in-A) pour des contrées moins sures et transitoires, puis je suis arrivé ici, sur brindilles.net en pensant que cette fois-ci c’était pour de bon et puis en fait non. Je tourne une page, laissant en jachère un blog contenant deux ans de ma vie. Plein de billets, plein de commentaires, plein de plein de choses.

Comme la lune sur la branche ferme ses portes pour de bon. Mon blog, sera toujours là, mais derrière, il n’y aura plus personne.

Pour ceux que je vois sortir leurs mouchoirs et commencer à éponger leurs chaudes larmes, je vais revenir d’ici quelques jours avec un blog tout neuf. Rien de vraiment nouveau sur la forme, mais quelque chose d‘autre, un autre nom, un autre moi… Je vous informerai ici même de la nouvelle adresse.

Au revoir…

interior

Terre en vue

Il me tardait de me trouver un nouveau chez-moi. J’ai finalement mis très peu de temps à reprendre pied ici. L’idée de tout chambouler m’est venue de la lecture d’un blog en particulier, et ça je le garde pour moi. L’envie de prendre en main mon écriture est née d’un certain nombre d’événements plus ou moins désagréables génénés par mes propres mots. Des personnes à l’esprit torturée ne peuvent s’empêcher de voir le mal ou la complaisance dans ce que j’écris, tandis que j’ai vu certains de mes billets se transformer en foire d’empoigne. Tout ceci a fini par me dégoûter d’un des visages de la blogosphère.

Désormais isolé, confiné dans un recoin, j’arrive sur une terre vierge, un immense champs fertile et débarrassée au préalable de toutes ses scories. Je reprends goût à la liberté conférée par l’anonymat, simplement entouré des gens que j’aime lire et qui aime venir chez moi. Vous êtes chez moi et j’espère que vous vous y sentirez comme chez vous.

Une dernière chose. Ici, ce n’est plus Lithium qui parle, ce n’est un pseudo qui cache un blogueur. Désormais, vous aurez à faire à Romuald, celui qui jette ses mots comme il joue aux dés…

Enfin…

Pour la première fois, j’ai réussi à faire publier un article ailleurs que sur mon blog. En l’occurrence, c’est sur Agoravox et j’avoue avoir été un tantinet surpris que la rédaction le publie. Première page, second article, ma photo à côté, c’est du bonheur ! En plus, c’est vraiment le bon jour.

Pour la postérité….

Le blog à 1000 mains

Agoravox se veut de publier des informations originales inédites en centralisant les dernières nouvelles sur un sujet précis. Le journalisme bloggeur par tous les internautes désirant participer – pour autant que leur information soit complètement nouvelle, hors de toute rumeur, sans “plagiat” aucun – sous faute de ne pas être publié.

Une idée intéressante, qui doit faire trembler les journalistes de ce nom!

Particules élémentaires

Je suis certain que vous n’avez pas pu passer à côté d’un non-événement ; la sortie du nouveau livre de Patrick Poivre d’Arvor, dans lequel il révèle l’existence d’un secret de polichinelle qui a l’air d’étonner tout le monde (le fait qu’il soit le père du fils de Claire Chazal). Etonnamment, rien n’est dit sur le véritable nom du bonhomme. Il prétend toujours s’appeler Patrick Poivre d’Arvor alors qu’il s’appelle en réalité Patrick Poivre. La particule a été rajoutée. D’Arvor n’a jamais été un nom de famille breton mais ni plus ni moins que le nom du littoral en Basse-Bretagne du nord, Ar Vor n’est n’est que la mutation de mor (la mer, la marée).

Je sais, c’est aussi un non-événement.

Japanese noodles

Ce midi, je me suis essayé aux nouilles japonaises déshydratées. La vrai originalité par rapport aux nouilles chinoises en sachet, c’est la présentation et la richesse. Ici, le bouillon est abandonné pour laisser la place à des nouilles très savoureuses et riches (ne pas en abuser…).

Tout commence par un sachet sur lequel rien d’autre que la composition n’est écrit en français. L’image donne une vague idée de ce l’on va manger et mes connaissances en japonais sont trop chiches pour pouvoir déchiffrer quoi que ce soit. Pour le temps de préparation, on s’en remet à l’expérience.

kit nouilles japonaises

Lorsqu’on ouvre le sachet, on n’est pas vraiment décontenancé, si ce n’est qu’ici les nouilles ne sont pas torsadées mais droites, comme des spaghettis, retenus par une petite bague. Deux sachets, un pour l’huile, l’autre pour l’arôme.

kit nouilles japonaises

Histoire de donner un peu de goût, j’ai mis quelques shitaki, des champignons parfumés déshydratés que j’ai soigneusement fait tremper dans l’eau tiède.

shitaki

Et puis voilà ce que tout ça donne dans le bol spécial nouilles. Prêt à déguster.

Et maintenant, ben je me sens un peu lourd de l’estomac….

La bonne action de Yahoo !

Lorsqu’une entreprise apporte son concours aux autorités chinoises, ça se finit en prison. Sans commentaire et sans morale.

C’est un mail envoyé depuis une adresse Yahoo! qui est à l’origine de la condamnation, en juin dernier, de Shi Tao, 37 ans, reporter au quotidien «Dangdai Shang Bao». Ce dernier a été reconnu coupable d’avoir transmis une note interne adressée par les autorités à sa rédaction, qui mettait en garde les journalistes contre les dangers d’une déstabilisation sociale à l’occasion du 15ème anniversaire du massacre de la place Tiananmen.

Via {Libé}.