Tout le monde connait le Manneken Pis, ce petit bonhomme en bronze, haut comme trois pommes et ayant pris pour habitude de porter des accoutrements absolument incongrus (voir la liste complète ici), parce qu’il est un des symboles de Bruxelles, comme en France la Tour Eiffel. Son histoire, elle, est moins connue et on retrouve des traces sur Wikipédia:
La statuette aurait été commandée en 1619 à Jérôme Duquesnoy. Celle-ci fut protégée par les Bruxellois lors du siège de la ville par les Français en 1695. La statue actuelle serait une réplique, l’original ayant disparu dans les années 1960.
Deux légendes circulent à son propos. Une d’entre elles raconte qu’un enfant aurait éteint, à sa manière, la mèche d’une bombe avec laquelle les ennemis voulaient mettre le feu à la cité ; une autre raconte qu’un enfant perdu aurait été retrouvé par son père, riche bourgeois de Bruxelles, dans la position que l’on imagine.
Un peu plus loin, impasse de la Fidélité (ça ne s’invente pas), et là, je suis persuadé que c’est beaucoup moins connu, se trouve une autre statuette, Jeanneke Pis, qui n’est ni plus ni moins que le penchant féminin du menneke pis, inaugurée en 1987.
Photo © Elmada
mais c’est manneken ou menneke ?
En bruxellois, c’est menneke. 😉
Ils sont fous ces belges!
Ouais, à 20 euros, la moule frite, ils sont franchement barrés