La langue fleurie

J’ai fait mes premiers pas, j’ai appris mes premiers mots d’argot en lisant les romans de Léo Malet, mais c’est véritablement mon grand-père qui était pour moi une vraie source d’inspiration. Je me rappellerai toujours, lorsqu’au détour d’un livre de Céline, je découvrais un mot que je ne connaissais pas, et la tête de mon grand-père lorsque je lui demandai ce que voulais dire la cramouille[1]. Il s’est marré un bon coup et m’a répondu. Vous auriez vu ma tête…

Alors si tézigue aussi, tu ne te sens pas affranchi, si tu penses être un branque ou un cave, si tu patauges avec une radasse ou un wagon, si tu comprends peau de balle tu ne vas quand même pas te padocker idiot, ouvre tes étagères à crayons et tes mirettes, et suis le chemin:

 

Notes

[1] babasse, chaglatte, frifri, moniche

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