La photo a ceci d’intéressant qu’elle permet une gamme créative immense. Les séries de photos, exposées comme dans une galerie, les images qui se succèdent selon un rythme saccadé, tel un film en noir et blanc dont la projection sur l’écran provoque des tressaillements, voilà ce que représente pour moi la photo, une sorte de dynamique dans le mouvement.
Morceaux venus d’un peu partout.
Breakfast, un travail très épuré autour d’une idée simple ; prendre en photo les petits-déjeuners de quidams et les mettre face à face. Un travail intéressant dans sa multiplicité, proche d’une démarche publicitaire.
Dans le même esprit et par le même photographe, Couples met en lumière des photos de couples, associées, racontant des histoires de couples dans ce qu’ils ont de commun, l’amour ou la séparation.
Dans un esprit beaucoup plus constructiviste, Fabienne m’a fait découvrir les Polaroïds de Grant Hamilton. Un travail itératif et de pure composition. Un telle qualité d’image et de lumière avec un Pola, c’en est presque troublant. Des petits airs de Mark Rothko.
Heidi Specker, un travail sur le motif et le détail, sur l’urbanité dans ce qu’elle a de plus insignifiant. Forcenée du détail, sous des angles parfois déconcertants.
Visages et pieds, pris séparément, recomposés, un projet amusant, Shoe Project. Par l’auteur d’un autre projet sur Twenty One Pictures : One view.
c’est tout ? 😉
(et Google Ads, jamais en reste, me propose “Photo de célibataire”)
Comment ça c’est tout ? Depuis quand ai-je une obligation de résultats ou des quotas ? Non mé ho, et puis faut en laisser pour les prochains !