Auvergne dernier jour

Nous sommes sur le départ, et pourtant, nous voulons encore voir, toujours plus… Cette fois-ci, depuis notre arrière campagne reculée, aux frontières de la Corrèze, nous choisissons finalement de partir pour le Cantal, un peu plus au sud.

Et comme nous redescendons de nos hauteurs, il fait beaucoup plus chaud, vraiment…

A nouveau, nous prenons notre déjeuner près de la rivière et zouzou en profite pour se baigner dans l’eau glacée. Ses rires retentissent dans mes oreilles… c’est le bonheur.

Nous descendons vers la retenue de Bort et je trouve incroyable, alors que des milliers d’imbéciles se ruent sur les plages du sud pour s’entasser sur deux centimètres carrés de sable, que cet endroit magnifique soit aussi désertique.

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A Bort-les-Orgues, je suis pris d’un mystérieux mal-être alors que nous surplombons la ville de près de 400 mètres, face aux concrétions volcaniques qui donnent leurs noms à la ville. Je n’ai pris qu’une seule photo, incapable de rester sur ces à-pics qui me donnent… le vertige.

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Nous finissons notre excursion avec le barrage EDF de Bort. Là aussi, j’ai le vertige. Moi qui autrefois pouvait danser sur les crêtes ardéchoises…. ce temps est semble t-il révolu.

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21h00, nous partons. La route du retour est longue et incertaine. Finalement, nous sommes de retour chez nous à 5h00 du matin. Je recommence le travail à 13h30. Difficile d’être en vacances….

Auvergne jour 2

Nous sommes repartis, un peu reposé, mais on n’est pas là pour rigoler, il faut battre la campagne…

Un autre petit tour par la Bourboule et puis s’en vont….

Les thermes de la Bourboule et la vue sur le téléphérique…

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Un déjeuner en forêt très apprécié par zouzou

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Le col de la Croix Saint-Robert est devenu un indispensable, surtout pour nous rendre là nous voulons.

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Besse-en-Chandesse, nous y sommes déjà allés et nous voulions absolument y retourner, notamment pour acheter du fromage. Finalement, le charme qui avait opéré la première fois n’agit plus autant. Besse est une petite ville anciennement fortifiée et autrefois très riche. Les lourdes bâtisses noires s’enroulent autour de petites places sur lesquelles se trouvent des fontaines d’eau de montagne qui ont fait la joie de mon fils.

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Finalement, nous repartirons avec du bon pâté au bleu d’Auvergne et du jambon de pays. On n’est pas là pour rigoler, je vous l’avais bien dit…

Nous repartons vers Super-Besse, que je déconseille vivement à tous les amateurs de nature. Cette pseudo-station de sports d’hiver est laide à souhait, inutile et incertaine. Heureusement, le chemin du retour par Picherande et La Tour d’Auvergne rattrape le tableau.

Auvergne jour 3

La visite continue. Nous avons du mal à partir, mais finalement, ce sera certainement la plus riche en beaux paysages.

Direction, Le Mont-Dore et les hauteurs…

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Une fois n’est pas coûtume, nous déjeunons sur les bords de la Dordogne encore petite mais déjà pleine de caractère. Zouzou apprécie à sa juste valeur le lancer de cailloux dans l’eau.

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Au Mont-Dore, nous décidons de prendre de l’altitude et nous prenons le funiculaire. Une drôle de bête tractée par un filin de métal et nous menant jusqu’au Capucin. Ambiance rétro début de siècle pour une machine classée monument histoire, construite en 1898 et toujours en activité.

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La machinerie, impressionnante de mécaniques bien huilées…

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Au loin, déjà la grande cascade… vue de l’autre côté de la vallée.

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Nous avons pris de la hauteur et en face de nous se trouve cette grande cascade qui nous intrigue. Après avoir un peu tourné en rond, nous repartons alors que le soleil est déjà bas, mais nous osons, et nous avons bien fait. Ceci a certainement été le clou de notre périple. Après plus d’une heure de marche et des paysages somptueux…

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Elle est là, face à nous, la Grande Cascade. C’est tout simplement magnifique, grandiose…

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Et en contrebas, une vue hallucinante sur le Mont-Dore, âmes sensibles d’abstenir…

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Et le retour, en compagnie de Thomas et Cloclo, deux randonneurs qui n’en peuvent plus et que nous décidons de raccompagner jusqu’au Mont-Dore…, la soleil n’est pas loin de se coucher.

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Journée bien remplie mérite bon repas. Nous finissons notre course au Petit Paris (à ne pas confondre avec l’hôtel de Paris, avec ses desserts dégueulasses, son accueil frisquet, place du Panthéon). L’accueil y est chaleureux et l’on y sert des crêpes au fromage somptueuses, des crêpes à la myrtille accompagnées d’une bolée de cidre frais. Un très bon moment.

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Les petits poissons dans l'eau…

Ayant mangé hier soir des lisettes au barbecue, je ne peux m’empêcher de faire un petit tour d’horizon des poissons délicieux que l’on trouve sur nos marchés. Parce que dans la vie, il n’y a pas que le haddock ! Quoique…

La petite baudroie

Extrêmement rare sur les marchés, c’est un poisson de luxe que personnellement je n’ai trouvé qu’à la criée de La Cotinière, sur l’île d’Oléron. La baudroie ou lotte, est un poisson très charnue dont la tête est systématiquement coupée pour la vente en raison de son caractère passablement… moche… C’est un des poissons les plus fins qu’il soit.

La lisette

Ce n’est ni plus ni moins qu’un petit maquereau, au muscadet, en terrine, c’est un régal. La lisette est un peu trop fine pour la passer au barbecue, elle risque de s’effriter, mais personnellement, je trouve que rien ne vaut cette saveur fumée. Beaucoup plus fin que le maquereau, et de grâce, éviter de massacrer les lisettes en les mangeant avec du vinaigre !!

Le céteau

Attention, le céteau n’est pas une jeune sole, ce n’est ni plus ni moins qu’une variété de sole ne dépassant que rarement les 20 cm. Toute petite, très fine, simplement arrosée d’un filet de citron, elle ravira les palais les plus fins. Encore un produit que vous aurez du mal à trouver en dehors d’Oléron…

Rencontre de blogueurs…

La personne avec qui j’ai pris un café ce midi est un blogueur francophone de renom, une pointure. Un type qui blogue sous SPIP, un des premiers blogueurs que j’ai découvert et que je suis depuis longtemps. Il est le premier à m’avoir référencé dans sa bloglist et il me connaissait déjà du temps où je pseudo-bloguais en HTML (j’ai honte, je sais… mais il faut bien commencer par quelque chose…). Retour sur une petite heure très agréable…

Ce blogueur, c’est ni plus ni moins que Minh Quang… qui comme vous le savez peut-être est en ce moment à Paris. Quel étonnement de ma part, lorsqu’il m’a écrit un mail pour dire qu’il arrivait ici et qu’il souhaitait vivement me rencontrer !! J’en ai été très honoré, j’ai vraiment pris ça pour une marque de grande sympathie à mon égard et j’ai accepté bien volontiers de le rencontrer.

Quelle n’a pas été ma surprise lorsque j’ai vu qu’il était accompagné de Noey, sa douce et gentille femme… ! Je me suis senti doublement honoré… Bien évidemment, comme à mon habitude, je suis arrivé en retard, ce que je trouve extrêmement mal poli lorsque les personnes qui vous attendent viennent de Toronto ! Mais j’étais là et Minh Quang[1] m’attendait là, devant le Saint-Séverin, avec son appareil photo… Je me suis trouvé très ému et j’ai comme l’impression que lui aussi l’était. C’était un grand moment pendant lequel nous n’avons finalement pas beaucoup parlé de blogs, mais plutôt de la vie au Canada et de plein d’autres choses… Et nous avons appris que nous étions tous les trois étudiants dans la même université quasiment les mêmes années !! Je n’avais pas envie de m’en aller, même si je suis arrivé avec une heure de retard au travail, mais je n’avais malheureusement pas beaucoup de temps, et puis je me dis que l’occasion se représentera forcément et à condition que je m’organise la prochaine fois pour que nous puissions passer plus de temps ensemble.

Noey m’a flatté en trouvant que je faisais jeune pour mon âge… J’ai vraiment vécu un moment magique avec deux personnes charmantes et je garde ce souvenir comme un bijou, quelque chose que je porte avec moi comme un des très bons moments de ma vie.

Nous sommes tombés d’accord, tout ceci était beaucoup trop court. Merci Minh Quang et Noey, un grand merci à vous…

 

Notes

[1] Auto-portrait de Minh Quang.

Boulette de liens…

Que du bon, je vous le dis !!

Via Enro, retrouvez un très bon film, Charade, avec Cary Grant et Audrey Hepburn, en téléchargement libre, gratuit et légal…. Les explications chez Enro.

Encore les photos magnifiques de David sur son blog du Japon et une découverte, un album de polaroïds

Une bonne tranche de rire chez Jean-Marc… Suivez le lien.

Via A Welsh View, un jeu qui vous mettra les nerfs à vif…

Le royaume du glisser-déposer en javascript….

Séance de rattrapage

Y’a pas que de bon, mais ce sont toutes les petites choses que j’ai écrit sur mon PC alors que j’étais en vacances.

Je raconte ma vie, je délire, alors ne vous attardez pas, Lithium a parfois fait mieux.

Jeudi 23 décembre 04

Au soir : tout de suite après le boulot, je saute dans ma voiture et je file chez mes grands-parents pour aller chercher la terrine à foie-gras. Ma grand-mère avait prévu le coup et a déjà emballé la terrine qu’elle avait prévu d’offrir à Sabine le lendemain.

Ma grand-mère a décoré la maison d’objets qui me rappellent mon enfance et les Noëls passés. Un petit sapin en papier brillant, des boules rouges et plein de petits objets. Lorsque j’étais enfant, je faisais toujours au moins deux sapins. Un chez mes grands-parents et un chez ma mère. Je me souviens que nous allumions la lumière dont l’abat-jour est en vessie de porc et avec mes grands-parents, nous décorions le sapin de ces petits atours que parfois je trouvais vieillots, mais je les adorais et aujourd’hui encore, je m’en souviens très nettement. Telle petite pomme de pain en verre ou tel petit écureuil en métal qui se fixait à l’aide d’un pince à linge….

Ensuite , c’est l‘heure des courses pour le repas de Noël, à Carrefour Montesson, et là c’est la folie. Il y a un monde pas possible, et comme le rayon jouets est déstocké, tout est vidé en peu de temps dans une espèce de ruée digne de la conquête de l’ouest… on aurait presque pu voir la poussière s’élever de ces foules bigarrés.

Nous rentrons chez nous épuisés, mais satisfaits d’avoir terminé nos courses.


Vendredi 24 décembre 04

Dès le matin, nous filons à Colombes, à la boulangerie Beunaîche pour aller acheter le pain, les petits-fours et la bûche chocolat-pistache. Je vais ensuite acheter du fromage et du christollen (kölnerbutterstollen) et du marzipanstollen… pleins de beurre, de pâte d’amande et de raison sec, voici des vrais petits desserts pour l’hiver. Un dernier petit tour à Cora Ermont pour les escargots et nous filons à la maison pour préparer notre table, le village de Noël et le repas.
Comme tous les ans, je suis incroyablement gâté, mais certainement pas autant que mon fils.

  • Une bouilloire pour le thé
  • Une petite théière
  • Un carnet de route en cuir de chameau
  • Deux bols à nouilles japonais
  • Le troisième tome des oeuvres complètes de Rudyard Kipling
  • Un carrom magnifique qui a du coûter une fortune…

Un Noël clairement sous le signe de l’Asie.

Notre repas était une fois de plus pantagruélique.

  • Petits fours à base de beurre de saumon, oeufs de lumpe, beurre de roquefort.
  • Pain surprise aux poissons
  • Foie gras maison et toasts grillés
  • Saumon fumé au citron, blinis et crême fraîche.
  • Escargots de Bourgogne au beurre à l’ail
  • Homard à l’armoricaine
  • Plateau de fromages
  • Petits fours sucrés
  • Bûche Chocolat Pistache

Le tout arrosé de Champagne et de Loupiac.
Gueule de bois assurée.


Samedi 25 décembre 04

A Paris, comme prévu deux jours auparavant. Ce n’est pas ce que j’avais souhaité, mais je n’ai apparemment pas le choix. C’est comme ça et ce n’est pas autrement. Bon en fait, ça ne se passe pas trop mal et le nouveau studio de ma mère n’est pas si mal que ça, même si c’est dans un ancien hôtel de passe. J’arrive à faire de belles photos. Ma sœur est contente avec son appareil photo numérique.
Là aussi, je suis gâté.

  • Le permier tome des oeuvres complètes de Robert Louis Stevenson
  • Un superbe pull en laine à col roulé

Je me pose la question de savoir ce que sont les 12 jours de Noël. Nous sommes déjà le 26 décembre et Noël est passé… mais l’air de fête est toujours là. La seule différence, c’est que maintenant, nous sommes plus détendus. Les jours de Noël continuent et l’ambiance est toujours là.

Nous finissons les restes et passant notre temps à table, alternant les moments de jeux avec le carrom et les coups d’oeils distraits à la télévision qui débite des sottises


vendredi 31 décembre 2004

D’après Claude Chabrol, le journalisme sportif, c’est traiter sérieusement des choses dérisoires.

Je me demande si la création, ce ne serait pas faire n’importe quoi à partir de tout ce qui est acquis, l’exact contraire du naïf. Je pars de tout ce que je connais, et je pars du principe que j’ai tout assimilé. Et à partir de ça, je balance, j’exécute, je trace, advienne que pourra. Désormais, c’est comme que je vois l’art, la création. Ça peut donner du très bon comme du très mauvais.

Je hais les 31 décembre. Ce sont des jours tristes à mourir, tristes parce que toujours pluvieux.

Je fais le tour de tous mes disques durs et je trouve plein de choses que j’avais oublié. Ce que je fais, c’est que je collecte. Des URL, des images, des textes, plein de choses hétéroclites et lorsque je retombe dessus, je les assemble, je les traite, j’en fais quelque chose de nouveau. C’est peut-être ça le web-art. Moi ? Artiste ? Pfff….

Besoin d’écrire énormément. Mon retour au blog va être terrible. Le risque de voir un nombre impressionnant de billet fleurir à mon retour est grand. Très très grand.

Fantasme du jour : une simple maison rectangulaire

Souvenir : Je me souviens lorsque j’allais avec mes grands-parents à Orgeval. Un des arrêts obligatoires était le magasin Big-big, une immense caverne à jouets. On devrait toujours prendre en photo les lieux que l’on aime car dès lors que les décorateurs, les peintres ou les bulldozers sont passés, il ne reste plus rien de notre passé. Le centre commercial Art-de-Vivre recelait alors dans ses murs une immense librairie appelée Le Grand Cercle. Sur des rayonnages profonds s’entassaient des milliers de livres dans un chaos sans nom, mais conféraient à l’ensemble une douce odeur de familiarité. Tout ceci n’existe plus, tout a été refait et ne correspond plus à ce que j’aimais.


Samedi 1er janvier 2005

Voilà, nous y sommes, nous sommes en 2005 et je n’ai pas pris mes bonnes résolutions. Faut dire que je ne les respecte jamais alors à quoi bon ? J’ai trouvé ces fêtes tristes cette année, et j’espère que ce sera la dernière fois. Tout est à reconstruire.

Envie de silence, envie qu’on me foute la paix. Envie de rester dans mon coin et de ne faire ce que je veux faire, réfléchir sur moi, mon passé et mon avenir, mes problèmes et les solutions à trouver.

En fait, j’ai déjà trouvé la solution. Il faut que je gagne beaucoup plus d’argent. Tout se trouve là.

Une théière « très chouette ». Le 30 décembre, nous avons fait la surprise à mes grands-parents de passer les voir, ce qui les a mis en joie. Ma grand-mère m’a offert une théière en grès en forme de chouette. J’aime beaucoup, ça fait très anglais.

Le premier livre que j’aurais lu cette année ? Souvenirs de France de Rudyard Kipling aux Editions Arléa.

19h18 : rien à faire, je déteste vraiment souhaiter la bonne année… J’ai toutefois eu la surprise de voir el Grinch débarquer sur mon blog comme un pétale de soupe sur la rose. Content, je suis, qu’il soit venu jusqu’ici.

19h53 : Portabilité du blog : Chaque semaine de blog sera disponible au format PDF, au cas où vous souhaitiez partir en vacances avec.


Dimanche 2 janvier 2005

Kipling : Souvenirs de France. Un Anglais parle de la France. Nous sommes en 1933 et les cicatrices de la première guerre mondiale sont à peine effacées. Il nous raconte la France, telle qu’il la connaît depuis son enfance. C’est sans fioritures et grandiose, comme à chaque fois chez Kipling.

Il fait un temps magnifique, une lumière bleue argentée métallise tout à l’horizon. Pas un temps d’hiver.

Nouvelle orientation : faire de Ôé un blog au moins aussi connu que « Comme la lune sur la branche ». Une raison à cela : il existe de belles choses à faire connaître, à dire, à expérimenter dans ce monde et je compte désormais parler de tout cela avec une certaine poésie.

A faire aussi : avec les photos que m’a confiée Etolane, la racine de mon site va enfin avoir une belle présentation.

Il me semble – de mémoire – qu’on peut utiliser les ancres nommées sous Dotclear. Si tel est bien le cas, je m’en servirais pour partager chaque billet en parties distinctes. Chaque nouvelle mise à jour de Ôé fera l’objet d’un billet sur « Comme la lune sur la branche ». Je vais aussi refaire une partie du design afin que cela ressemble plus à ce que je veux en faire.

Je suis debout face à mon ordinateur et j’écris presque frénétiquement.

Pour 2005 : Ecrire, vendre, se vendre, se faire connaître, se démultiplier. Comme dans l’entreprise où je travaille, je mets en place des axes stratégiques qu’il me faudra suivre grâce à des indicateurs et optimiser. Cette année sera quelque chose ou ne sera rien.
17h52 : Cette vie là n’est pas normale. Il se passe quelque chose, une sorte de malédiction venue des dieux… Pas possible autrement.

Sainte-Brigitte

Aujourd’hui Sainte-Brigitte, c’est la fête de ma mère.

Aujourd’hui, pour la première fois, mon fils s’est retourné sur son tapis de jeu. Il est passé du dos à l’à plat ventre. Et pour la première fois aussi, il s’est mis sur le côté gauche dans son lit.

Le bruit de l’été que je préfère, c’est celui des tourniquets qui aspergent les jardins publics, ça me rappelle tellement lorsque j’étais enfant et que je passais les chauds après-midi chez mes grands-parents, au Clos-Fleuri, les journées devant les matches de Rolland Garros.

Ce soir je suis un peu triste parce que je me rends compte que je ne sais même pas m’exprimer clairement avec les gens que je côtoie, ce qui me vaut le désagrément de paraître autre chose que ce que je suis. On me regarde parfois comme un monstre, ce que je suis peut-être, mais j’ai peur de ne pas m’en rendre compte. Il faut, pour la paix de mon âme que je me tourne vers quelque chose qui évacue toute cette fatigue vers l’extérieur. Rassurez-vous, je ne deviens pas mystique, je veux juste prendre le chemin de la raison.

Pink Floyd & Jethro Tull

Comment des gens aussi célèbres que Pink Floyd ont-ils pu perdurer en enregistrant un blues chanté par des chiens en chaleur et le bruit du vent dans la campagne ? A moins que ce ne soit des sons de synthèse, ce qui ne m’étonnerait guère de leur part. Toujours est-il que maintenant que j’ai écouté cet album, je comprends mieux ce que voulaient dire les phrases sibyllines de mon professeur de physique au lycée, Mr Bahrami, lorsqu’il nous parlait des lasers qui se reflétaient dans les yeux des chiens pendant que le public d’un concert de Pink Floyd gueulait en choeur. Vous non plus, vous ne voyez pas très bien ce que je veux dire. Pas grave.

Hier soir, j’ai redécouvert sur une vieille cassette, les prouesses de Jethro Tull (du nom d’un fermier inventeur du plantoir à grain au 18ème siècle) en live, Dharma for one et By kind permission of, du plus pur plaisir. Rien ne m’évoque plus les virées normandes avec Yan, les petits déjeuners à 05 heures du mat’ et la supercinq enlisée dans le sable de la grève de Cabourg….

Hier soir, quand je suis passé sur le pont d’Argenteuil, la Seine refoulait déjà une terrible odeur de poubelles et de rats crevés…

Terrible déjeuner: je ne suis qu’un pauvre con, un idiot de la pire espèce. Le rayon de soleil s’en est allé et désormais, tout est terminé. Je vais rester comme un abruti dans mon coin, isolé, meurtri. Je fais une pause.

Pink Floyd & Jethro Tull

Comment des gens aussi célèbres que Pink Floyd ont-ils pu perdurer en enregistrant un blues chanté par des chiens en chaleur et le bruit du vent dans la campagne ? A moins que ce ne soit des sons de synthèse, ce qui ne m’étonnerait guère de leur part. Toujours est-il que maintenant que j’ai écouté cet album, je comprends mieux ce que voulaient dire les phrases sybillines de mon professeur de physique au lycée, Mr Bahrami, lorsqu’il nous parlait des lasers qui se reflétaient dans les yeux des chiens pendant que le public d’un concert de Pink Floyd gueulait en choeur. Vous non plus, vous ne voyez pas très bien ce que je veux dire. Pas grave.

Hier soir, j’ai redécouvert sur une vieille cassette, les prouesses de Jethro Tull (du nom d’un fermier inventeur du plantoir à grain au 18ème siècle) en live, Dharma for one et By kind permission of, du plus pur plaisir. Rien ne m’évoque plus les virées normandes avec Yan, les petits déjeuners à 05 heures du mat’ et la supercinq enlisée dans le sable de la grève de Cabourg….

Hier soir, quand je suis passé sur le pont d’Argenteuil, la Seine refoulait déjà une terrible odeur de poubelles et de rats crevés…

Terrible déjeuner: je ne suis qu’un pauvre con, un idiot de la pire espèce. Le rayon de soleil s’en est allé et désormais, tout est terminé. Je vais rester comme un abruti dans mon coin, isolé, meurtri. Je fais une pause.