Yonaguni, Arakawa Point

En navigant paisiblement sur Internet, je me suis arrêté sur le titre de ce billet. Que faire d’autre qu’être interpelé par un tel titre ? Un parfum d’Atlantide à la japonaise. En lecteur souvent confidentiel qui ne laisse de traces nulle part, je n’ai fait que m’arrêter, suivre le chemin et j’ai lu, j’ai parcouru les longues lignes. Et j’ai découvert cet endroit étrange situé à l’extrémité sud de l’archipel du Japon, au large de Taïwan et juste au sud de la petite île de Yonaguni. En soi, la petite île est déjà marquée par le fait qu’on y parle une langue endémique, le yonaguni.

Arakawa Point, est un endroit qui laisse songeur. A quelques mètres de profondeur, un plongeur a un jour découvert un ensemble de terrasses reliées par des marches, dans un ordre tel qu’on peut imaginer d’emblée une circulation possible et une route bordée d’un muret. Jusque là, rien de tellement surprenant si ce n’est qu’on est certainement face à une découverte archéologique majeure.

Le problème, c’est que si cette construction a bien été l’oeuvre des hommes, elle daterait de plus ou moins 12000 ans, tandis que la zone se trouvait encore au-dessus de la surface de la mer, peu avant la fin de la glaciation de Würm, ce qui signifierait que l’ouvrage serait antérieur de 7000 ans aux pyramides de Giza. Et là, forcément, cela signifierait que nous nous trouvons face aux vestiges d’une civilisation totalement inconnue.

Parmi les diverses théories émises, on trouvera évidemment l’intervention des extra-terrestres, l’érosion naturelle de la couche de grès au contact de l’eau de mer, l’effondrement de la plaque tectonique… Pour ma part, je préfère regarder les images sans rien augurer, me laisser bercer par un jugement vierge de tout préjugé et ne pas succomber à la tentation ridicule qu’éprouvent à certains à ne pas vouloir accepter que la nature puisse parfois agir selon ses propres caprices.

Liens :

1. Yonaguni, un exposé relativement complet sur la question.
2. Wikipedia et une liste de liens.
3. Le rapport d’un sceptique, Robert M. Schoch.
4. L’île sur FlashEarth

Fabienne et moi avons décidé de vous emmener dans un tour du monde virtuel. Vous pouvez suivre les étapes de ce voyage sur Google Maps (c’est magique !)…