You see what I mean – Abus de confiance

Abus de confiance, comme une tromperie. Ce délit est constitué par trois éléments constitutifs : un détournement, un préjudice et une intention, et suppose au préalable la réunion de deux conditions. (Source Wikipédia). Je ne peux pas m’empêcher de voir la philosophie toute entière comme un abus de confiance, comme ce qui, étant par définition abscons, ne mène jamais vers une voie claire et finit par apparaître comme une tromperie aux yeux de celui qui s’y lance. Le questionnement nécessite de la maîtrise, la maîtrise de l’expérience, et l’expérience, de la concision. Sans cela, c’est le gouffre, le néant, l’angoisse terrible de la question qui ne trouve jamais l’objet sur lequel elle porte.

n° 2 Abus de confiance

socrate

« You see what I mean » comme une affirmation, ou comme une question, une question qui amène une réponse à l’autre bout du monde, ou plutôt deux questions qui interrogent le monde et par lequel on répond avec l’œil du spectateur au travers de l’objectif. C’est le défi auquel nous nous plions Fabienne et moi, une fois par semaine autour d’un thème choisi d’un commun accord. L’orientation choisie, nous nous faisons la surprise de l’image avec notre personnalité, notre regard, notre sensibilité, pour donner naissance à de nouvelles perspectives qui étonneront certainement autant les visiteurs curieux que les auteurs.

3 Replies to “You see what I mean – Abus de confiance”

  1. Pingback: In Between
  2. J’ai jamais vraiment compris Socrate. Encore moins qu’Aristote, sans doute. et à voir sa tête, j’en suis presque soulagée. Devait pas être un joyeux luron. Plutôt du genre à dire “rire c’est mal” ou “jeune homme, soyez sérieux” (et plein d’autres choses commençant par “jeune homme”, mais que je ne répèterai pas ici)

    je ne sais pas si la philosophie est une tromperie, un abus de confiance. Je fais confiance à mon intelligence et j’estime que le questionnement n’est jamais vain, même si on n’en voit jamais la fin, la finalité, la solution, etc. Le chemin parcouru importe plus que la destination.

  3. Disons que la première supercherie est de nous faire prendre Socrate pour un philosophe alors qu’il s’est toujours refusé à apparaître comme tel. Il semble que dans la réalité, il était encore plus laid qu’il n’apparait sur ce buste, mais il n’était pas forcément chiant, plutôt bon vivant, et plutôt le genre prise de tête, enfin le genre de mec qui plombe une soirée parce qu’il essaie de nous démontrer que la réalité des plaisirs n’est qu’une idée, alors forcément, le goût du pinard n’a plus la même saveur.

    Le chemin parcouru importe plus que la destination, ça me dit quelque chose ça…

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