Bobine

Trees

Je ne sais plus qui disait que l’écriture d’un journal ou d’un roman ne peut provenir que de l’extraction du quotidien et qu’elle ne peut relater que le flux des jours dans leur continuité, comme une bobine de fil qu’on déroule lentement, fil sur lequel on trace des petits traits comme pour y marquer les événements de notre vie.
Je ne sais plus non plus qui disait qu’on peut faire énormément de mal en écrivant.
Pas plus que je ne me rappelle qui a dit que le désir de vengeance était quelque chose de mal et qu’il fallait l’enfouir au fond de soi pour le transformer en quelque chose de positif.
C’était peut-être moi.
Par contre, je me rappelle clairement qui a dit :

“Qui a dit que c’était mal de vouloir se venger ?”

2 Replies to “Bobine”

  1. d’expérience, je sais que les choses qu’on enfouit au fond de soi finissent toujours par ronger et faire mal (comme un caillou dans la chaussure) et que la vengeance peut prendre bien des visages…

  2. La vengeance, il y aurait de quoi débatte à son sujet. Mais il me semble que celle ci, même accomplie laisse un goût amer que le temps n’arrive pas à effacer.
    Car s’il y a désir de vengeance, à l’origine, il y a eu certainement blessure douloureuse. C’est celle-ci qui nous fait mal, tant que nous ne l’avons pas pénétré par une juste compréhension par rapport à notre Etre.

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