La femme qui voulait devenir un cyborg

Les marges fonctionnent, comme le monde marchand, avec des icônes dynamiques. Ces dérisoires icônes sont : “la frontera et la peau ; la bâtarde et la malinche ; le cyborg, le coyote et le virus ; le Modest_Witness, l’OncoMouse, la FemaleMan ; le sujet nomade ; l’intellectuelle organique ; la mimesis déviée ; le drag et la citation subversive ; le gender blending ; l’hermaphrodyke ; le gode ou la prothèse ; la trans-formation…” Les “sujets” de telles icônes, qui ne sont ni des hommes ni des femmes, sont privés de luttes et leur existence n’a jamais besoin d’être vérifiée.

Jordi Vidal
in Servitude et Simulacre en temps réel et flux constant
Réfutation des thèses réactionnaires et révisionnistes du postmodernisme

Parfois, je me dis que je ne suis pas vraiment sorti de la philosophie, ne serait-ce parce que je continue de combattre une certaine idée de la modernité, parce qu’au fond, j’ai parfaitement conscience que la techné n’est pas une fin en soi, mais un “service”.

8 Replies to “La femme qui voulait devenir un cyborg”

  1. Je pense que ce n’est pas le propos de Vidal de définir ces marges, il ne fait que les énumérer. N’en reste pas moins que ces marges sont des icônes absurdes… Ça ne va pas plus loin.

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