L’impression est tenace, les gens fuient… J’ai de plus en plus l’impression d’être à la fois un nomade du désert, un voyageur solitaire, un aventurier intrépide… Ou tout simplement un vagabond. Un clochard dans l’âme… Je viens de recevoir un mail me disant Bonne route à toi voyageur!, comme si d’emblée j’étais toujours ailleurs, toujours parti…
Un jour, quelqu’un m’a dit que je lui faisais penser à Corto Maltese. Je me suis demandé dans un premier temps, si la ressemblance était physique. Corto est grand, ténébreux et mystérieux. C’est un marin de la Marmar. A part l’anneau à l’oreille, le regard sévère, l’amour de l’Océan et le gout pour les arts martiaux, je n’ai pas sa mâchoire carrée, sa fossette au menton, ses cheveux noirs de jais, et sa stature…
Et je me suis dit finalement que ce n’était certainement pas le physique, mais cette manière de jamais être là, d’être finalement toujours déjà parti, toujours au loin et déjà en partance pour une autre destination…
Un voyageur à qui on souhaite toujours bonne route…