Bougie solitaire

Il n’y a pas si longtemps que ça, j’ai vu une émission (tard le jeudi soir sur Arte, pour ne pas la citer) dans laquelle une espèce de grand escogriffe désinvolte évoluait appareil photo à la main et shootait à la volée dans une boîte de nuit à l’ambiance surchauffée, dans laquelle dansaient des filles à poil et des zombies déchirés aux acides. Comme je n’écoute toujours la télévision que d’une oreille inattentive, l’autre oreille perdue dans un bouquin ou sur un magazine, je n’ai pas vraiment suivi, mais il semblait qu’il était journaliste pour un magazine underground et il dissertait joyeusement, les yeux papillonnants dans le vide tandis qu’il sirotait un cocktail, sur la superficialité du monde et des relations qu’entretenaient les gens dans les milieux mondains ou branchés. Bref, rien de tellement passionnant.

Et en fait, je voulais dire un truc super intéressant, et à force de m’interroger, je m’emmêle les pinceaux, mais c’est pas grave, ce sera pour un autre jour.

Tiens, j’y pense, organe n’est ni plus ni moins que l’anagramme d’orange.

Oui je sais, j’ai tronqué mon billet, mais il est plus joli comme ça.

Port de Saint-Trojan

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