Lors de mon premier Aletheia (terme grec signifiant dévoilement, ce qui se présente dans la lumière), j’avais fait part de ma découverte du blog d’Izo et de son article sur Nobukazu Takemura, mais ce matin, je viens de lire un billet du même auteur sur ses rapports tortueux avec la France. Des mots superbes qui me laissent pantois.
Quand on commence à ne plus savoir, il n’existe aucun mode d’emploi. Comment se réadapter à une culture désormais à demi idéalisée et à demi haïe ? Comment se rapprocher d’une société qui paraît maintenant si loin et si fermée ? Se crée une étonnante double personnalité qui tend à la folie passagère.
Je continue mon petit bonhomme de chemin sur ce même blog et je tombe sur La balade de Takayama. On pourrait croire que c’est un film mais non, c’est un beau récit sur un petite ville proche de Nagoya. Encore une fois, je me laisse bercer par ses photos et ses mots. N’oubliez pas le nom d’Izo. Sur son blog, je trouve aussi un lien vers un site qui m’était sorti de la tête et que j’avais trouvé très beau. Sancho.does.Asia est un portail sur le cinéma asiatique, en français, et même si on n’y trouve rien sur Tampopo (The first Japanese noodle western!), c’est l’occasion de découvrir des petits joyaux (qu’il faudra ensuite se procurer), comme Junk Food de Masashi Yamamoto.
Je m’arrête un instant sur un blog qui parle de littérature, Pollanno et notamment sur ce billet très intéressant sur la littérature des ombres (kage no bungaku
).
Je vous invite également à aller visiter ce blog très étrange, qui promet de longues heures de lecture: Extraordinary Ordinary Guy In Japan – The introduction of weird and strange things in Japan. A lire, ce billet sur les jeux d’enfants au Japon.