Confutatis maledictis

La confession des méchants, dans le Requiem de Mozart m’a une fois de plus envoûté hier soir. Je n’arrive pas à me dire que ce film (Amadeus) a mal vieilli, et objectivement, je ne sais pas si c’est le cas. L’image est toujours très belle, très moderne et la photo toujours aussi raffinée. J’ai vu ce film en 1984, l’année de sa sortie, avec ma mère. Parfois, ma mère a des idées bizarres, car je n’avais que dix ans lorsque j’ai découvert cette oeuvre. Bien lui en a pris, car je reste avec un souvenir très fort de toutes ces scènes très baroques, dans lesquelles Tom Hulce a joué le grand rôle sa vie. Le grand F. Murray Abraham y est également poignant, dans le rôle d’un Salieri rongé par la culpabilité et le remord. Devenu presque fou, mais d’une lucidité hors-norme lorsqu’il parle de mélange d’amour et de haine qu’il éprouve pour Mozart. Un très grand film. Même après une dizaine de visionnages.

amadeus

Confutatis maledictis,
Flammis acribus addictis,
Voca me cum benedictis.
Oro supplex et acclinis,
Cor contritum quasi cinis,
Gere curam mei finis.

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