
Hier soir, je me suis plongé dans l’épais volume des oeuvres complètes de Robert Louis Stevenson[1], un des deux livres édités chez la Pléiade dont je dispose. Au coeur de cette ouvrage, regroupant entre autres The Strange Case of Dr Jekyll and Mr Hyde, Treasure Island, se trouve un volume que l’on n’a pas l’habitude de citer au regarder d’un des plus célèbres écrivains écossais, The New Arabian Nights. Attiré par le titre, a fortiori par le titre du premier cycle dans lequel se trouve la nouvelle Story of the Young Man with the Cream Tarts (1878), The Suicide Club. Ambiance victorienne et brouillards londoniens, un prince de Bohème, Florizel, et son fidèle maître de chevaux, le colonel Geraldine sillonnent les bas quartiers, se vautrant dans la luxure sous des habits de pacotille. La rencontre du jeune homme aux tartelettes à la crème va les plonger dans une société secrète vouée au culte la mort par procuration, dans laquelle on fera brièvement la rencontre de l’économiste Malthus. Une nouvelle baroque et haute en couleur, un tantinet moralisatrice, mais d’un style flamboyant et enchanteur.
Notes
[1] De son vrai nom Robert Lewis Balfour Stevenson