J’ai pris le chemin le plus court, celui qui incite à en dire le moins possible.
Les mots, je les tranche, j’entaille mes paragraphes, je réduis mes textes et d’une prairie d’herbes hautes, je fais un gazon propret, en choisissant mes mots, en les soupesant.
Et alors, j’ai commencé un travail d’économie qui consiste à tendre vers le moins possible, la plus petite part de moi-même, la part infime.
10 Replies to “La part infime”
Leave a Reply
You must be logged in to post a comment.
Un sentiment de déjà vu cette photo…
de sensation déjà ressentie peut être aussi
ça me fait penser à derrière la gare de Lyon à Paris… je ne sais pas pourquoi
Je pense que c’est parce qu’il y a dans ce genre d’ambiance quelque chose qui relève de ce qu’on ressent au milieu de la ville…
ou parce que toutes les villes se ressemblent ?
Je ne pense pas que toutes les villes se ressemblent, elles ont chacune leurs gammes de chaud et de froid, des formes différentes, mais si de loin elles ont un air semblable, mais de l’intérieur, elles sont uniques et sensuelles…
Si toutes les villes ne se ressemblent pas, celle-ci ressemble drôlement à Levallois, pour paraître aussi froide, aussi vide.
Oh ? Comment sais-tu ? Je suis bluffé…
Il fait nuit, personne dans la rue… entre bureaux et petits vieux, y’a rien d’autres sur Levallois… le vide, le néant, qu’elle me parait triste cette ville…
Elle est bien pour y passer et trouver un peu de calme, le soir venu, pas pour rester…
La mienne ressemble à ça aussi sauf que si tu passes le mur, tu te retrouves en plein “chants”… humer l’air et respirer les étoiles… 🙂
Chanter ou écrire, il n’y a qu’un pas 😉